Mounia Meslem à Tebessa : L’ADS et l’ANGEM, des instruments pour élargir la classe moyenne

Publié par DK News le 18-02-2016, 19h49 | 105

L’Agence de développement social (ADS) et l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) sont des instruments à même d’élargir la classe moyenne en Algérie, a indiqué hier à Tébessa la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Mounia Meslem.

Le programme national de lutte contre la pauvreté et la marginalisation avance "sur une cadence soutenue" et les bénéficiaires de microprojets financés par l’ANGEM ont obtenu des résultats positifs, "parfois meilleurs que ceux obtenus par des projets nécessitant d’importants moyens", a soutenu la ministre lors de la visite du salon local de l’ANGEM tenu au palais de la culture Mohamed-Chebouki de Tébessa.

"Notre département poursuit avec détermination l’exécution de l’actuel programme quinquennal initié par le président de la République, notamment dans son volet lié à l’encouragement, l’accompagnement et l’assistance de la femme rurale pour le développement de petites activités utiles à l’économie locale", a également affirmé Mme Meslem.

"L’Algérie est un Etat social qui ne renoncera pas à sa politique de soutien aux catégories précaires, fragilisées et défavorisées", a encore souligné la ministre, ajoutant que la mission du ministère de la Solidarité consiste aussi à aider ces catégories à intégrer le marché de l’emploi par l’intermédiaire de l’ADS et de l’ANGEM.

La ministre a également rappelé qu’un accord a été conclu avec le ministère de l’Agriculture pour octroyer des crédits aux femmes rurales dans les campagnes et les localités montagneuses afin de fixer les populations de ces régions enclavées et développer l’agriculture.

Mme Meslem a plaidé, à ce propos, pour la "révision du mode d’affectation des projets du programme Blanche Algérie de sorte à cibler les catégories les plus démunies".

Mettant l’accent, par ailleurs, sur les efforts de l’Etat pour la prise en charge des personnes aux besoins spécifiques, la ministre a relevé que l’Algérie qui ne comptait, à l’indépendance, que 5 centres spécialisés, disposait de 194 établissements en 1994 et en comptabilisera 394 en 2016 afin de "mieux prendre en charge cette catégorie de la population".

Elle a annoncé, dans ce contexte, l’ouverture "prochaine" à Tébessa de trois centres pour personnes aux besoins spécifiques, à El Aouinet, Bir El Ater et El Ouenza.

Au début de sa visite, la ministre, accompagnée des autorités de la wilaya et de moudjahidine, s’était recueillie sur la Place de la Victoire à la mémoire des martyrs, à l’occasion de la Journée nationale du chahid.

Mme Meslem a ensuite présidé une cérémonie de baptisation de la gare routière du chef-lieu de wilaya du nom du défunt moudjahid Hocine Aït Ahmed, avant de visiter le centre spécialisé de rééducation pour filles et d’inaugurer une extension du pavillon pédagogique du centre psychopédagogique de la ville de Tébessa, baptisé, pour l’occasion, du nom de la chahida Fatma-Zohra Zerfaoui.