Santé: L'hyperprolactinémie représente le quart des examens médicaux dans les services de gynécologie

Publié par Dknews le 22-03-2014, 16h06 | 35

L'hyperprolactinémie représente le quart (1/4) des examens médicaux au niveau des services de gynécologie, a révélé vendredi à Alger le professeur Kemmali Zahra, chef du service endocrinologie à l'hôpital militaire Mohamed-Seghir-Nekkache d'Aïn Naâdja (Alger).

L'hyperprolactinémie est une élévation excessive de la prolactine dans le sang qui explique de nombreuses aménorrhées, dysovulations et d'infertilité de cause hormonale. Plus fréquente chez les femmes, elle se manifeste par un trouble endocrinien le plus commun de l'axe hypothalamo-hypophyusaire. La prolactine a plusieurs fonctions dont un effet lactogénique (stimulation de la synthèse du lait) et un effet libidinal (en participant à la sensation de plaisir et de bien-être).

Lors d'une journée d'étude sur la prise en charge de l'hyperprolactinémie, la spécialiste a fait savoir que les troubles qui touchent la glande endocrine ne constituent pas un danger pour la santé de la mère et du foetus, recommandant toutefois un suivi médical. Pour sa part, le Pr. Safia Mimouni, chef de service de diabétologie au CHU Mustapha-Pacha, a indiqué que des troubles de la prolactine chez les femmes qui n'allaitent pas, peuvent entraîner un déséquilibre du cycle oestral. Les spécialistes ont rassuré quant à la disponibilité des médicaments pour le traitement de l'hyperprolactinémie.