La mise à niveau, seule alternative pour les entreprises algériennes soucieuses de relever les défis (responsable)

Publié par DK News le 25-02-2016, 22h23 | 42

La mise à niveau est la seule alternative qui s’offre aux entreprises algériennes voulant relever les défis imposés, aujourd’hui, à l’économie nationale, a estimé jeudi à Batna, le président de l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), Mouloud Kheloufi.

Sur les 1.800 entreprises inscrites, à l’échelle nationale, au programme de mise à niveau, seules 10 % d’entre elles y ont été "intégrées effectivement" et affichent déjà des signes d’amélioration, a affirmé le président de l’AGEA à l’APS en marge d’une journée d’étude tenue au centre de recherche scientifique de l’université de Batna 1 sur "la loi de finances 2016, les marchés publics et le développement de l’investissement".

Pour M. Kheloufi, le peu d’engouement des entreprises pour la mise à niveau est la conséquence d’un manque de communication. Selon lui, un débat sérieux doit être engagé sur le devenir de l’entreprise algérienne.

L’AGEA qui a organisé, depuis sa création en 2003, 83 rencontres, œuvre constamment à exhorter les entreprises à engager leur mise à niveau pour "une plus grande efficience économique", a encore indiqué son président.

L’objectif 2016 de l’Association est de "faire de sorte que tous les projets mis sur le marché national en matière de bâtiment soient confiés à des entreprises nationales", a-t-il ajouté au cours de cette rencontre nationale qui a réuni 600 représentants d’entreprises du secteur du BTPH (bâtiment-travaux publics-hydraulique) en présence d’un représentant du premier ministre dont le déplacement à Batna traduit, selon M. Kheloufi, "l’intérêt du gouvernement pour l’investissement et l’entreprise algérienne, qu’elle soit publique ou privée".

Le wali de Batna, Mohamed Salamani, a mis l’accent, dans son intervention, sur les facilités accordées par les pouvoirs publics à l’échelle nationale et locale dans l’optique de promouvoir les investissements générateurs de riches ses et d’emplois.

La journée d’étude a donné lieu à la présentation de plusieurs communications dont celle du sous-directeur de l’organisation des marchés publics au ministère des Finances, Omar Laâdjal, sur le code des marchés publics.

Le Dr. Aïssa Merazga, doyen de la faculté d’économie à l’université de Batna, a donné une conférence consacrée à l’histoire de l’investissement privé en Algérie, suivie de débat sur le rôle des banques et des caisses de garantie.

(APS)