Le pape François souhaite la fin du conflit après le cessez-le-feu en Syrie

Publié par le 28-02-2016, 15h46 | 26

Le pape François a exprimé dimanche "son souhait" que l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu en Syrie puisse mettre fin au conflit qui ronge le pays depuis depuis 2011.Le pape Jorge Bergoglio qui s'exprimait lors de l'Angélus (prière de l'Eglise catholique) sur la place Saint-Pierre, a déclaré "avoir entendu avec espérance la nouvelle sur une cessation des hostilités en Syrie".

"Je vous invite tous, a-t-il recommandé, à prier afin que ce développement puisse soulager les populations qui souffrent, en favorisant l'acheminement des nécessaires aides humanitaires, et ouvre la voie au dialogue et à la paix tant désirée".

Le pape et son représentant ont multiplié les appels pour une solution négociée.Par ailleurs, le pape François a exhorté les pays européens, très divisés face à l'afflux migratoire, à trouver une "réponse unanime" et à "répartir équitablement les charges" entre eux.

Le pape a salué "le généreux secours" apporté par la Grèce et "les autres pays en première ligne", et estimé que cette urgence humanitaire "nécessitait la collaboration de toutes les nations".
"Une réponse unanime" entre pays européens "peut être efficace", elle doit permettre de "répartir équitablement les charges, a-t-il martelé.

"Pour cela il faut opter avec décision et sans réserves pour les négociations", a-t-il ajouté, alors que les 28 pays de l'UE se sont divisés cette semaine en divers groupes, faute de trouver une réponse concertée entre eux, plongeant l'UE dans une crise jamais vue.

Jorge Bergoglio a fait du droit des migrants à rechercher une vie meilleure un des thèmes majeurs de son pontificat. Il affirme cependant que les migrants doivent observer les lois du pays d'accueil et que les causes de l'immigration doivent être résolues dans les pays d'origine.

De nombreux chrétiens, et des catholiques, par exemple dans les pays de l'Est ou aux Etats-Unis, sont hésitants ou réticents à accueillir de nombreux immigrants, craignant pour "la perte de leur identité nationale et de leurs avantages économiques".