Premier sommet des pays contributeurs de l'Amison dimanche à Djibouti

Publié par DK News le 28-02-2016, 15h54 | 26

Le président somalien, Hassan Cheick Mahamoud, doit participer dimanche à Djibouti au premier sommet des pays contributeurs de la Mission de maintien de paix de l'Union africaine en Somalie (AMISOM).

Le président somalien est arrivé samedi dans la capitale djiboutienne où il a discuté avec son homologue djiboutien, Ismail Omar Guelleh, de plusieurs sujets d'intérêt commun dont la situation sécuritaire en Somalie, et plus globalement dans la sous région, selon les médias.

Le président Guelleh a notamment exprimé à son homologue somalien ses «condoléances les plus attristées», suite à l'attaque terroriste qui a causé la mort d'une vingtaine de personnes, vendredi soir à Mogadiscio.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette rencontre, le président somalien a indiqué que le premier sommet de l'AMISOM devrait servir de «plateforme d'échanges entre les principaux dirigeants de pays contributeurs de troupes en Somalie».«Le but ultime visé à travers l'organisation de ce sommet est d'enclencher un processus de renforcement de l'action de l'AMISOM sur le terrain», a-t-il dit.

«Ce sommet va également permettre aux participants d'évoquer un certain nombre de sujets axés entre autres sur les difficultés que rencontrent sur le terrain les forces de l'AMISOM, ainsi que les voies et moyens de jeter les bases de nouvelles stratégies en vue d'atteindre les objectifs de stabilisation et de sécurisation de la Somalie», a-t-il souligné.

Djibouti participe depuis 2011 à l'AMISOM avec un contingent de 2000 soldats déployé dans la région de Hiraan, située au centre de la Somalie.Les troupes de maintien de la paix de l'Union africaine et les troupes gouvernementales somaliennes sont en train de combattre le groupe armé somalien al-Shabaab, affilié à Al-Qaïda, dans le sud et le centre du pays.

Les shebab, qui ont revendiqué l'attentat de vendredi, ont multiplié les attaques meurtrières notamment dans la capitale Mogadiscio, depuis qu'ils en ont été chassés en août 2011 par l'Amisom, déployée en 2007 en Somalie.

Les shebab contrôlent toujours de larges zones rurales, d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides - parfois jusque dans la capitale - contre les symboles du fragile gouvernement somalien ou contre l'Amisom qui le soutient.