L'Angola occupe la présidence tournante du Conseil de sécurité de l'ONU pour mars

Publié par DK News le 01-03-2016, 17h03 | 24

L'Angola occupera la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations unies pour le mois de mars, a annoncé hier l'organisation.L'Angola va assurer la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois en cours succédant ainsi au Venezuela, a annoncé l'organisation via son site officiel.

L'Angola, figure parmi les cinq nouveaux pays qui étaient entrés au Conseil de sécurité comme membres non-pemanents, à savoir, la Malaisie, la Nouvelles-Zelande, l'Espagne et le Venezuela et qui ont entamé leur mandat de deux ans en janvier 2015, en remplacement des pays sortants que sont l'Argentine, l'Australie, le Luxembourg, la Corée du Sud et le Rwanda.

Selon la charte de l'ONU, le Conseil de sécurité a comme responsabilité première de maintenir la paix et la sécurité dans le monde en général.Dans cette optique, l'Angola s'est déclaré favorable à la proposition des pays occidentaux d'imposer un embargo sur les armes au Sud Soudan.

Des informations en provenance de Juba, la capitale, et citant le représentant de l'Angola au Conseil de sécurité, Ismael Abraao Martins, ont indiqué samedi, que Luanda était en train de changer sa position sur la question, en raison de la récente flambée de violence notée dans une base de l'ONU chargée de la protection des civils à Malakal, la capitale de l'Etat du Nil supérieur au Soudan du Sud.

«Et comme la situation évolue, nous sommes obligés d'évoluer avec elle et à l'état actuel des choses, il est nécessaire d'imposer un embargo sur les armes», a déclaré Martins, ajoutant que la communauté internationale doit agir de manière décisive pour mettre fin à l'escalade et arrêter les décès de civils.

Il y a un an, l'Angola s'était opposé aux appels pour un embargo onusien contre le Soudan du Sud en raison de la persistante du conflit armé dans ce pays.Au cours de l'année dernière, l'Angola avait présenté des arguments solides pour donner plus de temps aux parties belligérantes du Soudan du Sud pour mettre en £uvre l’accord de paix négocié en Ethiopie en août dernier.

Plus de 2,3 millions d'habitants du Soudan du Sud ont été déplacés par les combats qui durent depuis plus de deux ans entre les forces fidèles au président Salva Kiir et des soldats rebelles soutenant l’ancien vice-président Machar.