Près d’une trentaine de propriétaires de véhicules de restauration rapide mobile ont observé, hier, un sit in devant le siège de l’Assemblée populaire communale d’El Eulma afin de dénoncer l’interdiction d’exercer leur activité qui leur a été imposé par les services communaux.
Ces derniers les empêchent de garer leur véhicule dans des endroits, placettes ou jardins publics afin d’exercer leur activité de service de repas rapides et de sandwich. Pour les responsables communaux, nous déclare-t-on, ils n’ont fait qu’appliquer l’instruction du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales interdisant le commerce informel et anarchique.
Le porte-parole des protestataires souligne pour sa part que ‘’ dès lors la municipalité d’El Eulma nous a ordonné l’application de cette instruction, nous seront automatiquement tous mis au chômage, car dit-il, ces véhicules mobiles de restauration rapide était notre unique ressource pour subvenir aux besoins de nos familles’’, ajoutant qu’ils ne pourront plus aussi rembourser leur dette contractée auprès des banques pour l’achat de leur véhicule qu’ils se sont procurés grâce au dispositif de l’Ansej.
‘’ Malgré la possession d’une licence en vertu de la loi et tous les documents commerciaux y afférant pour exercer notre profession, nous avons été obligés, sans aucun préavis ni avertissement invité à quitter les lieux habituels ou nous exercions, note-t-il’’.
La même source a indiqué que tous les propriétaires de véhicules concernés ont décidé d’observer une grève de la faim illimitée avec leur famille puisque, dira-t-il, elles n’auront plus rien à manger, si les responsables de l’APC maintiennent leur position de les empêcher d’exerce leurs activités.
En réponse à leurs doléances, le vice-président de l’APC d’El Eulma a déclaré ‘’que les services communaux n’ont agit pour prendre cette mesure qu’en application des instructions du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales afin d’interdire et de lutter contre tout commerce anarchique, ajoutant que ‘’ nous ne voulons aucunement les interdire d’exercer leurs activités commerciales,
mais certains d’entre eux s’installent dans des endroits de passage le plus souvent près de la gare routière ou le marché de Dubaï présentant ainsi une concurrence déloyale avec les propriétaires de restaurants, laissant derrière eux aussi des détritus et des déchets polluant l’environnement’’. ‘’ Ils devront aussi changer de lieux et d’endroits pour se déplacer dans les souks et non pas rester dans la ville, conclut-il.