Congo : 5 candidats de l'opposition s'engagent à se soutenir lors de la présidentielle

Publié par DK News le 02-03-2016, 16h54 | 24

Les cinq candidats de l'opposition à la prochaine présidentielle au Congo se sont s'engagés à se soutenir mutuellement lors du scrutin prévu le 20 mars prochain, ont rapporté mercredi des médias. Les cinq candidats - André Okombi Salissa, Claudine Munari, Pascal Tsaty

Mabiala, Guy Brice Parfait Kolélas et le général Jean-Marie Michel Mokoko - ont signé à Brazzaville une charte pour "se soutenir mutuellement avant, pendant et après le scrutin du 20 mars prochain".
Ils représentent le Front pour le respect de l'ordre constitutionnel et l'alternance démocratique (Frocad) et l'Initiative pour la démocratie au Congo (IDC).

Les deux partis ont récemment exigé du gouvernement "la tenue d'une réunion de mise au point des conditions permissives d'une élection crédible et apaisée". La campagne électorale pour le scrutin présidentle s'ouvre le 4 mars.

L'ONU appelle la communauté internationale à maintenir son soutien humanitaire

Le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l'ONU chargé des affaires humanitaires en République démocratique du Congo (RDCongo), Mamadou Diallo, a appelé mardi à Genève la communauté internationale à maintenir son soutien humanitaire envers le pays.

"La République démocratique du Congo demeure la plus longue crise humanitaire du continent africain", a rappelé lors d'une conférence de presse M. Diallo, en visite dans la ville suisse pour plaider la cause congolaise auprès des pays donateurs.

Dans ce contexte, le représentant spécial a appelé à résoudre en priorité la question du déplacement à long terme des millions de personnes ayant fui les zones où le conflit persiste, principalement dans la partie est du pays. "En temps normal, les provinces de l'est sont le garde-manger du Congo.

Elles fournissent non seulement [de la nourriture] à leurs habitants, mais exportent également vers les pays voisins et alimentent le reste du pays", a déclaré M. Diallo, se référant aux provinces du Kivu et de l'Ituri. "Mais à cause de l'insécurité et des déplacements de population, beaucoup de gens ne sont plus en mesure de se rendre dans leurs champs et de se consacrer à leur culture", a-t-il déploré.

Le représentant spécial a toutefois déclaré que des discussions sont en cours avec le gouvernement afin de trouver des solutions durables pour les personnes déplacées et garantir, quand c'est possible, leur retour dans la dignité et en toute sécurité dans leur région d'origine.

Le 3 février dernier, les Nations unies et les autorités congolaises avaient lancé un appel de fonds de 690 millions de dollars pour venir en aide au pays. Mamadou Diallo a appelé les donateurs internationaux à financer ce plan qui permettra de fournir une aide vitale à près de six millions de personnes en RDCongo en 2016.