Enseignement supérieur : L'Université algérienne est «bien classée» à l'échelle internationale et régionale (ministre)

Publié par DK News le 06-03-2016, 20h23 | 41

L'Université algérienne est «bien classée» à l'échelle internationale et régionale, a indiqué samedi a Tizi-Ouzou le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar.

Intervenant lors d'une conférence de presse en marge d'une visite de travail dans la wilaya, le ministre a relevé qu'au plan pédagogique, l'université algérienne a «évolué notablement» dans les différents classements. Il a cité comme indice de cette évolution, le positionnement de l'université de Sidi Bel Abbès à la 1725e place dans le classement mondial de Shanghai, sur un total de 27 000 universités.  Au plan régional, le ministre a observé que sur 20  niversités maghrébines classées, 12 sont algériennes et sur 100 universités arabes 16 sont aussi nationales.  «Ces chiffres prouvent que l'Université algérienne n'est pas en retard», s'est-il félicité.  Le ministre a toutefois rappelé que ce classement «est plutôt commercial, car beaucoup d'universités qui figurent dans ce classement sont de droit privé et font donc du marketing pour attirer les étudiants, ce qui n'est pas le cas de l'Université algérienne qui est publique».  M. Hadjar a revélé «le recours par certains pays à la triche pour avancer dans le classement en recrutant des enseignants pour de courtes durées pour diffuser leurs publications sur les sites web de leurs universités».  Il a rappelé que ces classements qui «sont plutôt commerciaux, ne se font pas sur la base d'audits mais de publications scientifiques sur les sites web des établissements de l'enseignement supérieur».  «L'Algérie s'est donc intéressée à cet aspect en améliorant les sites des universités», a-t-il observé.  «L'adaptation rapide et la réussite des étudiants algériens qui suivent des formations dans des universités étrangères, prouve qu'ils ont reçu une bonne formation», a-t-il poursuivi.

Ce «saut qualitatif» réalisé par l'Université algérienne a été aussi rendu possible par les réformes engagées ces dernières années par son département ministériel, a-t-il estimé.  M. Hadjar a ajouté que l'application des recommandations prises lors de la dernière conférence nationale sur le secteur de l'enseignement supérieur, permettra d'améliorer davantage la qualité de la formation au niveau de l'Université algérienne.  «Si le volet académique est bien pris pris encharge, des efforts restent toutefois à faire au plan pratique», a-t-il noté.