Selon un récent sondage : Les migrants ne sont pas les bienvenus pour les Français

Publié par Cherbal E-M le 07-03-2016, 12h47 | 54

Par une majorité bien nette (59%), les Français se sont déclarés opposés à l’idée d’accueillir les migrants qui arrivent par flots de dizaines de milliers sur les rivages de la Grèce et de l’Italie.

L’Europe étant engagée dans un processus de répartition des ces  centaines de milliers de migrants, «François Hollande a confirmé vendredi l'engagement de la France d'accueillir 30.000 réfugiés syriens et irakiens dans le cadre du mécanisme européen de relocalisation ».

Même si les agences de presse soulignent que ce « résultat est comparable à ceux enregistrés par le même institut à la fin du mois de janvier (60%) et mi-novembre (62%) et légèrement supérieur à celui relevé à la mi-octobre (53%) », comme on peut le lire dans la dépêche  de Reuters, il demeure intéressant de décortiquer les motivations des Français interrogés lors de ce sondage effectué début mars. On découvre ainsi qu’ils étaient 61% à considérer que «  notre pays compte déjà beaucoup d'étrangers ou de personnes d'origine étrangère et accueillir des immigrés supplémentaires n'est pas possible », souligne l’agence française AFP.

L’impact des derniers attentats vécus par la France est ainsi palpable, puisque 77% invoquent la venue de ‘’terroristes potentiels’’, avec les migrants pour refuser d’accueillir ces derniers, tandis que pour  73%, il y a un risque de créer ‘’un appel d’air’’, qui amplifierait le phénomène. Dans la minorité des sondés favorables à l’accueil de ces migrants, 29%, estiment, d’après l’AFP, que la France a les moyens de le faire alors que pour 27%, « l'accueil de migrants est une opportunité à saisir pour notre pays car cela permettra de stimuler notre économie », rapporte l’AFP. Par ailleurs, le sondage indique également une forte proportion (71%) de personnes favorables à la suppression de l’espace Schengen et au retour des contrôles aux frontières, ce qui constitue, pour l’agence française de presse, « un chiffre en évolution de quatre points par rapport à juin 2015 (67%) ».

A noter que ce sondage paru  dans Dimanche Ouest-France a été réalisé par l’Ifop du 1er a 3 mars selon un questionnaire auto administré, auprès d’un échantillon de 1502 personnes âgées de 18 ans et plus.

Cherbal E-M