Journée du 8 mars : Ces femmes russes qui défient les hommes

Publié par DK News le 08-03-2016, 17h24 | 25

Galina 57 ans, démineur, Véra 35 ans, pilote et  Véronika 26 ans diplomate, font partie de ces femmes russes qui se sont consacrées,  avec brio, à des métiers traditionnellement considérés comme des métiers d’homme.

A l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme,  que la Russie fête en grande pompe, RBTH "Russia Beyond the Headlines" a rendu  hommage, sur son site internet, à ces représentantes de la gent féminine qui  ont su se forger une place de choix parmi leurs homologues masculins.

"Ce n'est pas moi qui ai choisi ce métier. C’est lui qui m’a choisie!  Dans ma jeunesse, j’étais une passionnée d’opérations de recherches dans les  forêts. Les équipes se heurtaient souvent à des mines et d’autres explosifs  datant de la Seconde Guerre mondiale. Je n’avais qu’une chose à faire : m’initier  aux activités de démineur  pour continuer à me consacrer à mon activité préférée",  raconte Galina Slessareva, dont le portrait est illustré par une photo, tenant  entre ses mains une mine, remontant vraisemblablement à la 2ème guerre mondiale.

"Galina Slessareva est l’unique femme de Russie à exercer le métier  de démineur", note RBTH. Elle travaille au département d’Obninsk de la direction  du ministère des Situations d’urgence pour la région de Kalouga (au sud-ouest  de Moscou). Elle conduit, également, un camion militaire, un GAZ 66.

Véra Maximova, quant à elle, travaille à la compagnie aérienne Aeroflot  comme copilote d’un Boeing-767.   "En Russie, une femme pilote, c’est inhabituel. Les passagers sont toujours  très étonnés, mais c’est un étonnement agréable", sourit Véra. 

Les relations sont bien plus difficiles avec ses collègues, écrit RBTH.  "Vous savez combien de blagues tournent en dérision les femmes au volant. Mais  quand la femme est aux commandes d’un avion, la pression de la part des hommes  est multipliée par cent. Toutefois, je ne demande ni faveur ni indulgence.

Quand  je travaille pendant un certain temps avec les hommes, ces derniers commencent  à comprendre qui je suis et ce dont je suis capable. C’est alors que leur attitude  change, mais il faut du temps pour cela", explique-t-elle.

Le métier de femme diplomate est lui aussi mis en relief par RBTH qui  consacre un portrait à Veronika Novikova, qui cumule à 26 ans, les postes d’attachée  à l’ambassade de Russie en République de Djibouti et en Somalie.

"J’ai rêvé de lier ma vie à la diplomatie dès l’âge de raison. Je me  suis toujours intéressée à d’autres cultures, à des modes de vie inconnus et  à l’étude des langues étrangères", raconte Veronika.
Après le lycée, elle s’est inscrite à l’Institut des relations internationales  de Moscou. Très souvent durant les six années d’études elle ne dormait qu’une  ou deux heures par nuit. Mais c’est sans regret, puisqu’elle parle couramment  six langues", écrit RBTH..