Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN) Amar Saâdani a affirmé, hier, à Alger que la Constitution amendée et adoptée en février dernier tendait à consacrer la «nouvelle République» où les libertés et les droits seront garantis, appelant les partis politiques à soutenir cette démarche.
Dans une allocution à l'ouverture des travaux de la conférence sur les dispositions de la Constitution amendée, organisée par le FLN, M. Saadani a précisé que cette Constitution consacrera la nouvelle République où seront garanties les libertés et la séparation des pouvoirs».
Il a ajouté que la nouvelle République signifiait également «un état jeune, démocratique et social où la loi, les libertés collectives et individuelles sont respectées et où les institutions assument pleinement leur rôle».
M. Saadani a souligné que la consécration de la nouvelle République exigeait aussi la «libération de tous les cadres accusés à tort et jetés en prison», estimant qu'avec l'entrée en vigueur de la Constitution, les droits sont garantis ce qui permettra de réparer l'injustice».
Il a affirmé que «tous les cadres injustement condamnés doivent être acquittés et réintégrés dans leurs postes de travail». M. Amar Saâdani a appelé l'opposition à jouer son rôle sur la scène nationale soulignant que la Constitution adoptée lui «garantit de nombreux droits». Il a mis en garde contre les menaces qui guettent l'Algérie notamment sur le plan sécuritaire, rappelant la situation en Libye et en Tunisie.
Le secrétaire général du FLN a affirmé que la nouvelle République que tend à consacrer la Constitution amendée implique l'édification d'une «économie nouvelle», soulignant la nécessité de rénover l'économie nationale pour une économie libérale et concurrentielle d'une part et qui préserve l'orientation sociale à travers les lois établies, d'autre part.
M. Saâdani a appelé dans ce sens à prendre «une série de mesures», proposant «des exonérations douanières au profit des entreprises en vue de relancer l'économie». Il a précisé à ce propos que l'Algérie est actuellement confrontée à un défi social et sécuritaire ce qui impose aux entreprises publiques et privées de fonctionner comme les entreprises performantes dans d'autres pays», ajoutant que cette orientation ne pourra aboutir sans la rupture avec les idées révolues et la bureaucratie.
M. Saâdani a appelé à prendre des mesures pour relever la valeur de la monnaie nationale et à promouvoir les Petites et moyennes entreprises (PME) estimant que l'Algérie qui a vaincu le terrorisme, a en sa possession tous les atouts pour développer son économie à travers ses ressources naturelles et humaines.