ANR : La constitutionnalisation du principe de respect de la souveraineté, un important acquis

Publié par DK News le 12-03-2016, 19h01 | 52

La consécration du respect de la souveraineté des Etats dans la politique étrangère
algérienne, dans la nouvelle Constitution, constitue «un important acquis», a estimé
vendredi soir à Tamanrasset, le secrétaire général du parti l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli.

La position officielle de l'Algérie à l'égard de certaines questions internationales, reflète la notion de principe stipulant notamment la non-ingérence dans les affaires internes des Etats, la défense du Droit des peuples à l'autodétermination, et la lutte, sans répit, contre le terrorisme, a indiqué M. Sahli, lors d'une rencontre avec des militants et cadres de son parti. 

«Ces principes transparaissent clairement dans la position de l'Algérie vis-à-vis de la situation au Liban, de la question sahraouie, et de la récente agression terroriste en Tunisie», a-t-il soutenu.  Pour le SG de l’ANR, la préservation de ces positions de principe, qui ont forcé l'admiration et ont été saluées par de nombreuses parties régionales et internationales, nécessitent un renforcement du front intérieur par une consolidation des réformes politiques à travers le chantier législatif permettant de concrétiser les acquis de la révision constitutionnelle.  

Belkacem Sahli s'est, par ailleurs, félicité des positions algériennes qui ont «forcé cette admiration et dont la dernière en date a été la déclaration du secrétaire général de l'ONU, saluant la sagesse et la clairvoyance du Président de la République, M.  Abdelaziz Bouteflika, pour le rôle pivot de l’Algérie dans la préservation de la sécurité et la stabilité dans la région et sa contribution au renforcement des solutions pacifiques».  

S'agissant de la situation prévalant dans le voisinage, M.  Sahli s'est dit, au terme de son intervention, «convaincu» de la conscience de la population de Tamanrasset, qu'il a appelé à contribuer à préserver les véritables acquis, dont la sécurité et la stabilité, et à s'unir autour des institutions de l’Etat, notamment sécuritaires et militaires, pour garantir cette stabilité indispensable à la réalisation du développement local et à la réduction des disparités socio-économiques entre les différentes régions du pays.