Les pages de l’Histoire de la police en Algérie, depuis des temps immémoriaux, ont été feuilletées hier à Biskra au cours d’une conférence animée par le directeur du Musée central de la police, le commissaire divisionnaire Abdelkrim Chaouki.
Au cours de cette conférence, organisée dans le cadre de l’action de communication de la DGSN, le commissaire divisionnaire Chaouki a souligné que des gravures découvertes dans une fosse sanctuaire de l’antique Cirta (Constantine) ont apporté la preuve de la présence d’actions de police entre le IIIe et Ier siècles avant J.C.
Des actions qui se sont par la suite "organisées et auxquelles il était fait appel pour la recherche de criminels, la lutte contre les différentes formes de délits à cette époque", a affirmé le conférencier, précisant que l’antique Cuicul (aujourd’hui Djemila, près de Sétif) constitue l’un des meilleurs exemples des enquêtes policières menées alors.
Abdelkrim Chaouki a également évoqué la naissance de la première police nationale au cours du Moyen-Age, vers 776-908 de notre ère, et dont les vestiges existent toujours à quelque 7 km de Tihert (actuelle Tiaret).
Il s’est également penché sur la police hammadite (1007-1152), zianide (1235- 1554), ottomane (1519-1830), sous l’Etat de l’Emir Abdelkader (1830 - 1847), durant la Révolution (1954-1962), avant de traiter des grandes étapes de la police algérienne après l’indépendance.
Tous les grands hommes qui marquèrent de leur empreinte le parcours de la police en Algérie, depuis Okba Ibnou Nafaâ jusqu’à l’Emir Abdelkader en passant par Moussa Ibn Yaghmourrassen Ibn Ziane et Ibn Tachfine ont été évoqués par le conférencier. La conférence était organisée au musée du Moudjahid Colonel-Chaâbani en présence du wali de Biskra et de nombreux invités.