Les institutions de l’Etat appelées à s’adapter avec la nouvelle Constitution (participants)

Publié par DK News le 23-03-2016, 20h08 | 46

Les participants à une rencontre d’information organisée, mercredi, par l’Assemblée populaire de la wilaya (APW) de Tipasa, ont lancé un appel à l’ensemble des institutions officielles et non officielles de l’Etat, en vue d’adapter leurs lois avec la nouvelle Constitution.

"Cette Constitution a institué une nouvelle ère pour la République algérienne moderne, dans le cadre d’un développement constitutionnel au diapason du contexte actuel et de la longue histoire de notre pays, tout en posant les jalons d’un avenir prometteur", a estimé le président de l’APW Achour Abdennour.

Pour l'expert en droit constitutionnel, Boudjemaà Souileh, la nouvelle constitution algérienne est le "fruit de l’implication de toutes les composantes de la société et sensibilisations politiques du pays". Il l’a qualifiée de constitution la plus "développée" au monde.

Apres avoir cité certaines procédures introduites dans la Loi constitutionnelle au profit des citoyens, ce juriste a appelé les institutions de l’Etat à adapter leurs lois et statuts internes avec  la constitution, et ce au même titre que les partis politiques, les organisations de masse, et le mouvement associatif dans un "objectif de renforcement des libertés et des droits humains", a-t-il observé.

"L’application de la Constitution est du ressort des institutions", a-t-il insisté, plaidant pour l’impératif du renforcement de la stabilité, de la sécurité et de l’unité du pays, en vue de la consécration de la cohésion et de la solidarité sociales.

Intervenant à son tour, le président de la commission des affaires juridiques et des droits de l’homme, au Conseil de la Nation, Lamine Cheriat a abordé certains nouveaux articules introduits dans la Constitution, dont ceux relatifs à l’identité nationale et aux fondements de l’Etat algérien, notamment.

Il a particulièrement souligné le principe de limitation des mandats présidentiels à deux (2) mandats, visant, selon lui, à l'"application de la démocratie et du principe d’alternance au pouvoir", qu’il a appelé à élargir à tous les niveaux.

Le principe de parité des chances entre la femme et l’homme, également, introduit dans la nouvelle constitution a été souligné, par le conférencier comme un acquis renforçant le rôle capital de la femme dans la société, et sa cohésion.

La rencontre a été marquée par la participation de représentants de la société civile, d’organisations de masse, et de cadres du conseil exécutif de la wilaya, à leur tête le wali Abdelkader Kadi.

(APS)