Des médecins spécialistes ont appelé, samedi à Alger, à la reconnaissance du diagnostic des maladies auto-inflammatoires qui sont classées comme étant des maladies rares et orphelines, précisant que ce sont des pathologies souvent méconnues.
"Le problème ne réside pas dans la prise en charge de ces maladies, mais dans la reconnaissance du diagnostic car elles ne sont pas assez connues, d'où la nécessité de sensibiliser à cet effet les médecins chargés de recevoir les patients qui en souffrent", a expliqué le chef de service de service de rhumatologie au CHU de Douera, Pr Hachemi Djoudi, à l'occasion d'une Journée sur les maladies auto-inflammatoires.
Il a expliqué que ce sont des maladies génétiques et transmises à l'enfant par un des deux parents.
Pr Djoudi, qui est également président de l'Association algérienne de rhumatologie, a indiqué que la catégorie des médecins-spécialistes concernés par cette journée de sensibilisation sont notamment le pédiatres, les neuphrologues, les dermatologues, les rhumatologues et les médecins internistes.
De son côté, Pr Djouher Ait-Idir, a relevé dans une communication présentée à l'occasion de cette journée, que la maladie auto-inflammatoire la plus répandue en Algérie est la fièvre méditerranéenne familiale ou périodique, laquelle est récurrente, précisant que "cette fièvre apparaît et part sans raison".
"En Algérie, l'absence du diagnostic génétique a fait de cette fièvre une maladie méconnue et sous-diagnostiquée", a regretté Pr Ait-Idir, appelant à l'identification du profil mutationnel de la fièvre méditerranéenne.
(APS)