M. Meriane réélu à la tête du SNAPEST

Publié par DK News le 30-03-2016, 21h41 | 36

Le coordinateur national du Syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique, Meziane Mériane, a été réélu, mercredi à Aïn Defla, à la tête du SNAPEST à l’issue de son deuxième congrès national.

M. Meriane a été reconduit pour un nouveau mandat de quatre (4) ans, obtenant 114 voix, soit plus de 73 % du nombre total des votants (155), devançant nettement Malaguouane Habib et Boutaleb Sofiane qui ont respectivement obtenu 17 et 9 voix.

A cette occasion Meziane Mériane a tenu à féliciter les deux candidats vaincus, faisant remarquer que leur participation visait à asseoir les traditions de l’alternance à la présidence de ce syndicat.

Selon lui, la présence de beaucoup de jeunes au sein du SNAPEST "laisse penser que l’avenir de ce syndicat ne peut que s’annoncer radieux", mettant en exergue les sacrifices qu’exige l’action syndicale.

"Loin de constituer une promenade de santé, l’action syndicale exige de nombreux sacrifices aussi bien sur le plan personnel que celui inhérent à sa propre famille", a-t-il déclaré, mettant l’accent sur le fait que le militant "doit avoir du souffle et de l’endurance".

Evoquant la situation dans le pays, M. Mériane a affirmé que lorsque "l’intérêt suprême du pays est menacé", l’action syndicale "doit être différée" car "la priorité veut que la sauvegarde du pays passe avant toute autre considération".

"Si feu Slimane Amirat avait dit qu'il opterait pour l'Algérie s’il devait choisir entre elle et la démocratie, je dirais en ce qui me concerne que si le choix m’était donné entre le travail syndicale et mon pays, je choisirai, sans hésitation, l’Algérie", a-t-il martelé.

Selon lui, la conjoncture sécuritaire régionale dans laquelle se trouve le pays "exige la vigilance et la mobilisation de tout un chacun", invitant l’assistance à méditer l’exemple des pays arabes déchirés par la violence et les luttes fratricides.

Parlant des missions du bureau national du syndicat, il a souligné que ses 13 membres doivent notamment évaluer les résultats du mandat précédent en vue d’en cerner les insuffisances et de déterminer les priorités en vue de procéder à leur réalisation.

(APS)