Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, a réitéré l'engagement de l'Algérie à lutter contre les accidents de la route, jeudi à Alger lors d'une rencontre avec le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt.
M. Ould Ali a informé le patron de la FIA, envoyé spécial de l'ONU pour la Sécurité routière et ancien directeur et administrateur de la Scuderia Ferrari, de l'«engagement de l'Etat algérien, dans le cadre de la campagne de prévention routière, à travers l'implication de plusieurs départements ministériels et du mouvement associatif national et local dans la lutte contre les accidents de la route», selon un communiqué du ministère (MJS).
Le premier responsable du secteur de la Jeunesse et des Sports en Algérie a appelé à cette occasion les Fédérations, notamment de sports mécaniques et de cyclisme, à s'«impliquer davantage» dans cette campagne.
Le ministre a également réaffirmé le soutien du MJS à toute action visant la sécurisation des routes algériennes à travers notamment des actions de formation et de sensibilisation au niveau de tous les établissements du secteur.
Dans ce cadre et sur proposition de Cristina Amaral, coordonnatrice résidente du Système de l'ONU et représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), présente à cette audience avec Chihab Baloul, président de la Fédération algérienne de sports mécaniques (FASM), El-Hadi Ould Ali a affirmé que l'idée de la création d'un Rallye transsaharien pour la paix sera «sérieusement étudiée», ajoute-t-on de même source.
Les deux parties ont «longuement» évoqué aussi «les perspectives du développement des sports mécaniques en Algérie et de l'engagement des pouvoirs publics dans ce créneau à travers la possibilité et la faisabilité de création de circuits», conclut le texte. Pour rappel, Jean Todt se trouve en Algérie afin d'assister au congrès de la FIA pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) qui prendra fin jeudi après trois jours de travaux.
Le président de la FIA espère voir un circuit de course en Algérie
Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), le Français Jean Todt, a exprimé le voeu, jeudi, de voir un jour un circuit de course en Algérie, pour apprendre la conduite aux jeunes pilotes et promouvoir les sports mécaniques.
"Je ne vous cache pas que je fonde beaucoup d'espoirs qu'un jour l'Algérie ait un circuit de course pour apprendre la conduite aux jeunes pilotes et développer davantage les sports mécaniques en Algérie", a déclaré Jean Todt lors d'un point de presse tenu à Alger, en clôture du congrès de la FIA pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
Tout en rappelant que sa présence en Algérie s'inscrit dans le cadre du congrès co-organisé par la FIA et la Fédération algérienne de sports mécaniques (FASM), l'ancien directeur et administrateur de la Scuderia Ferrari a tenu à préciser aussi qu'elle était enregistrée en droite ligne avec la démarche de son instance dans le cadre du soutien du plan de l'ONU à faire reculer l'hécatombe sur les routes dans le monde.
"En tant qu'acteurs dans le monde des sports mécaniques, des actions doivent être initiées sur le terrain afin d'atténuer ce fléau et arriver un jour à l'éradiquer totalement", a indiqué l'envoyé spécial de l'ONU pour la Sécurité routière, ajoutant que le rôle de l'instance gérant les sports mécaniques était de "réguler et légiférer l'organisation de la discipline et assurer que l'épreuve soit organisée dans les normes sécuritaires réglementaires".
Sur les éventuelles aides de la FIA au développement des sports mécaniques en Algérie, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a insisté sur le fait que "c’est aux Fédérations nationales et autorités locales de prendre en charge ce volet, la FIA pouvant cependant apporter son soutien".
Jean Todt s'est félicité, par ailleurs, de l'engagement pris par l'Etat algérien dans la lutte contre les accidents de la route.
"Je ne peux que saluer l'engagement et l'implication directe des autorités algériennes et leur adhésion à la campagne de prévention routière, à travers l'implication de plusieurs départements ministériels et du mouvement associatif local dans la lutte contre les accidents de la route", a-t-il dit.