Calculs rénaux : 6 opérés par néphrolithotomie mini percutanée à l'EHU d'Oran

Publié par DK News le 04-04-2016, 17h26 | 197

Six malades souffrant de calculs rénaux ont été opérés dimanche et lundi au niveau du service d'urologie de l'Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) d'Oran, par néphrolithotomie mini percutanée, a indiqué lundi à Oran le chef du service cité, Pr Yousfi Mustapha Jamal.

Dans une déclaration à l'APS, en marge de la deuxième journée d'interventions organisée au profit de patients souffrant de gros calculs rénaux, Pr Yousfi a souligné que cette nouvelle technique chirurgicale, première du genre en Algérie, a été pratiquée avec la collaboration du Pr Andras Hoznek du service d’urologie du Centre hospitalier universitaire «Henri Mondor» de Créteil (France), dans le cadre d'une convention entre les deux établissements.

Les six patients relativement jeunes, la quarantaine, souffrant de lithiase rénale, étaient sur la liste d'attente depuis avril 2015.  Trois ont été opérés dimanche par l'équipe d'urologie de l'EHU composée de deux urologues et du chef de service ainsi que le Pr Hoznek, français d'origine hongroise ayant suivi l'enseignement primaire et secondaire et une partie de ses études universitaires en médecine en Algérie.

La néphrolithotomie mini-percutanée se caractérise par l'introduction, à travers un petit orifice au niveau de la peau, d'un néphroscope pour localiser le calcul dans le rein et le pulvériser par laser. La néphrolithotomie percutanée, une technique utilisée pour la première fois en Algérie, donne d'excellents résultats, a affirmé le Pr Yousfi. «L'avantage de cette technique mini invasive est de réduire la durée d'hospitalisation à 48 heures voire même 24 heures et assurer une réinsertion sociale très rapide.

«Le patient pourra reprendre son activité professionnelle après une très courte durée (une semaine à 10 jours)», a-t-il expliqué. Le coût de cette technique «est beaucoup moins cher qu'une intervention ordinaire», a-t-il assuré, précisant que le matériel utilisé pour cette technique ne coûte que 1.2 million de dinars.Toutefois, a-t-il relevé, l'EHU ne l'a pas encore acquis, avant d'exhorter les responsables à investir dans l'achat de ce matériel, surtout que «la liste des patients en attente est longue».