Nécessité de renforcer la coordination en matière de lutte antiterroriste

Publié par DK News le 05-04-2016, 19h57 | 19

Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a affirmé lundi que la coopération algéro-tunisienne en matière de lutte antiterroriste «nécessite davantage de coordination entre les deux parties», indique un communiqué de l'APN.

«La coopération en matière de lutte antiterroriste qui constitue un défi commun, nécessite davantage de coordination entre les deux parties», a souligné M. Ould Khelifa lors de ses entretiens avec le président de l'Assemblée des représentants du peuple de la République tunisienne (ARP), Mohamed Ennaceur, en visite officielle en Algérie.

Le président de l'APN a passé en revue «l'expérience de l'Algérie qui a vaincu ce fléau et réussi à recouvrer sa place parmi les nations, grâce à la clairvoyance du président de la République, Abdelaziz Bouteflika», ajoute le communiqué.

Evoquant la situation prévalant dans la région, M. Ould Khelifa a mis en avant «le rôle de l'Algérie qui a parrainé le dialogue entre les belligérants maliens», affirmant que l'Algérie «sait que le dialogue est la meilleure solution aux différends que l'ingérence étrangère ne fera qu'attiser les tensions».

Il a ajouté que «partant de cette doctrine politique, l'Algérie n'acceptera aucune politique expansionniste dans la région, comme c'est le cas pour la question du peuple sahraoui qui doit exercer son droit légitime à l'autodétermination, conformément aux textes, chartes et décisions de l'ONU».

M. Ould Khelifa a affirmé «le souci de l'Algérie d'appuyer ses relations privilégiées avec la Tunisie et sa pleine disponibilité à hisser le niveau de la coopération bilatérale dans divers domaines».
Pour sa part, M. Mohamed Ennaceur s'est félicité du niveau des «relations bilatérales qui n'ont eu de cesse de se développer, à la faveur de l'histoire et de la lutte commune des deux pays frères pour l'indépendance», précisant que l'objectif de sa visite en Algérie était de parvenir à des «moyens de promouvoir la concertation parlementaire, en appui aux efforts des présidents et gouvernements des deux pays pour renforcer les relations de coopération, au mieux des intérêts des deux peuples».