Le président du parti TAJ, Amar Ghoul, a appelé samedi à Alger à un rapprochement entre les différents partis politiques pour former un "Front national fort" capable de relever les défis qui se posent aux plans national et régional.
Dans une conférence de presse peu avant la réunion du bureau politique de TAJ, M. Ghoul a indiqué que son parti "est disposé à jouer le rôle de médiateur entre les partis du pouvoir et ceux de l'opposition pour former un Front national fort capable de faire face aux différents défis, notamment sécuritaires".
Il a précisé que le Front "travaillera dans le cadre de la complémentarité, de la solidarité et de la coopération entre les différentes parties" soulignant que sa formation politique considérait les partis de l'opposition un "partenaire politique avec lequel elle travaille pour l'édification et la préservation du pays".
Le président de TAJ a rappelé à cette occasion les objectifs de l'initiative politique nationale pour le progrès dans la cohésion et la stabilité visant à former " un front national" relevant qu'elle "reste ouverte à tous".
Par ailleurs, M. Ghoul a annoncé la réunion les 15 et 16 avril prochains du Conseil national du parti ajoutant que la première édition de l'université des femmes de sa formation politique en phase de préparation visait à renforcer la place de la femme dans différents domaines.
Concernant le dossier de l'Education nationale, M. Ghoul a insisté sur la nécessité de traiter le dossier des enseignants contractuels dans le cadre d'un "dialogue constructif" tout en "rejetant" les tentatives visant la "politisation du dossier par certaines parties".
Par ailleurs, il a salué les efforts consentis par le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales pour la modernisation de l'administration et son rapprochement du citoyen, ainsi que les démarches visant la prise en charge des gardes communaux.
Au plan international, M. Ghoul a dénoncé la campagne menée récemment par des médias français contre l'Algérie soulignant que l'atteinte aux institutions constitutionnelles et à leurs symboles "est une ligne rouge à ne pas franchir", saluant à ce propos la position de la diplomatie algérienne qu'il a qualifiée de "pertinente et sage".