L'Algérie attachée au développement d'un dialogue «responsable et fructueux» avec l'OTAN

Publié par DK News le 13-04-2016, 19h15 | 32

L'Algérie est «attachée» au développement d'un dialogue «responsable et fructueux» avec l'Organisation du traité de l'Atlantique du nord (OTAN), a indiqué hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).

Cette position a été exprimée lors d'une audience accordée par le secrétaire général du MAE, Hassane Rabehi, à une délégation de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN (AP/OTAN), qui effectue une visite en Algérie, du 12 au 14 avril à l'invitation de l'Assemblée populaire nationale, a précisé la même source.

M. Rabehi a exprimé, à cette occasion, «l' attachement» de l'Algérie au développement d'un dialogue «responsable et fructueux» avec cette Organisation notamment sur les questions régionales liées à la sécurité et à la stabilité dans la région «soumise à des défis multiples qui nécessitent une plus grande concertation et synergie dans le cadre d'une approche globale, inclusive et coopérative». Il a rappelé également «l'évolution qualitative» de la coopération bilatérale au titre du dialogue méditerranéen de l'OTAN.

Le SG du MAE, après avoir souligné que depuis son adhésion au groupe sur la sécurité et la défense de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN (GSM), en mai 2005, a relevé avec «satisfaction le renforcement» du dialogue parlementaire en tant que «vecteur important» de contribution à la «promotion des idéaux de paix et de sécurité» dans l'espace euro-méediterranéen.

M. Rabehi a rappelé le rôle qu'assume l'Algérie dans la contribution «effective» à la sécurité et la stabilité dans la région, étayé par la conduite avec «succès» de la médiation internationale au Mali, l'accompagnement en tant que pays voisin de l'effort onusien de sortie de crise en Libye et la lutte contre le terrorisme international.

Il a noté, par ailleurs, lors de cette rencontre que l'Algérie avait adhéré, en mars 2000, au dialogue méditerranéen de l'OTAN dans l'objectif «d'asseoir les bases d'une sécurité collective régionale fondée sur l'indivisibilité de la sécurité en Méditerranée, approche qu'elle n'a cessé de défendre depuis la conférence d'Helsinki de l'ex-CSCE 1975, devenue OSCE».Il convient de rappeler que l'AP/OTAN associe à ses travaux les parlementaires des pays partenaires dont l'Algérie, depuis le lancement du dialogue méditerranéen en 1994.


Les efforts de l'Algérie en matière de lutte antiterroriste mis en avant par la délégation parlementaire de l'OTAN

Les efforts consentis par l'Algérie en matière de lutte antiterroriste et contre le crime organisé ont été mis en avant mercredi par une délégation de la Sous-commission de la coopération transatlantique en matière de défense et de sécurité (DSCTC) de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN (AP/OTAN) assurant que cela avait fait de l'Algérie une "référence" en la matière.

Lors d'une rencontre avec une délégation du Conseil de la nation présidée par Djamel Ould Abbas, vice-président du Conseil, la délégation de l'AP/OTAN a mis en avant les "efforts que l'Algérie continue à déployer en matière de lutte antiterroriste et contre le crime organisé faisant d'elle une référence et un modèle à suivre", indique un communiqué du Conseil de la nation.

S'inscrivant dans le cadre du dialogue bilatéral, la rencontre a permis à la délégation de l'AP/OTAN de s'enquérir de la "politique de réconciliation nationale adoptée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika depuis 1999", précise la même source.

Les parlementaires européens se sont arrêtés sur les "champs d'application de cette politique ainsi que les mesures prises pour la réinsertion des bénéficiaires de cette politique et particulièrement leurs familles conformément à la loi de 2006". "L'Algérie a lutté seule contre le terrorisme sur fond d'un isolement international notamment des pays européens", a rappelé M. Ould Abbas.

Les deux délégations ont, par ailleurs, évoqué la situation en Libye soulignant la "nécessité de privilégier la solution pacifique eu égard aux retombées négatives induites par l'intervention militaire qui a été menée sans réfléchir aux conséquences".