Benghebrit met les points sur les «i» : Conjuguer les efforts pour combattre la «médiocrité» dans le secteur de l'Education

Publié par DK News le 17-04-2016, 19h39 | 41

La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a souligné dimanche à Alger la nécessité de «combattre la médiocrité» dans le secteur de l'Education «tant au niveau de la gestion que de l'action des enseignants» préconisant la conjugaison des efforts face à cette situation «complexe».

La ministre, qui intervenait lors du forum parlementaire sur les programmes pédagogiques dans le contexte des réformes organisé par la commission de l'Education, de l'Enseignement supérieur et la recherche scientifique et des affaires religieuses de l'Assemblée populaire nationale (APN) en coordination avec son département ministériel, a insisté sur l'impératif de passer à la qualité dans le domaine de l'Education.

Il s'agit, a-t-elle soutenu, «de combattre la médiocrité tant au niveau de la gestion que de l'action des enseignants».«La situation est complexe mais la clef de la réussite est dans la conjugaison des efforts de tous», a-t-elle estimé. Pour la ministre «les moyens humains et matériels existent pour concrétiser cet objectif, il faut juste convenir d'un minimum de respect pour construire l'école algérienne par excellence».

«Le respect de la loi et la valorisation du travail doivent se traduire par des comportements qui constitueront un acquis pour l'école algérienne», a-t-elle insisté.
Mme Benghebrit a expliqué en outre que «la refonte des programmes scolaires a été dictée par la nécessité de s'adapter au nouveau contexte, aux dispositions des lois de la République et aux nouvelles orientations pédagogiques».

La ministre a rappelé les efforts consentis dans le cadre de la commission nationale des programmes et les groupes de travail chargés des matières qui ont élaboré en 5 années (2003-2007) 206 programmes et 206 documents pédagogiques.

«L'autre défi qui se pose au ministère après l'amélioration des conditions de scolarisation des élèves est celui d'améliorer les conditions professionnelles des enseignants et autres personnels du secteur», a indiqué la ministre faisant remarquer que cette entreprise ne relevait pas des seules compétences du ministère de l'Education mais qu'elle impliquait les secteurs concernés et les partenaires sociaux.