La vice-présidente du FCE, Nacéra Haddad : Un effort soutenu à déployer pour améliorer le ratio du nombre de PMEU par habitant

Publié par DK News le 19-04-2016, 18h40 | 50

Un effort soutenu doit être déployé, durant les prochaines années, afin de relever le ratio du nombre de PME par habitant, a estimé hier, à Médéa, la vice-présidente du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Nacéra Haddad.

"Le défi, est de porter le ratio actuel, qui est de 23 PME pour 1000 habitants, aux alentours de 60 PME pour 1000 habitants, d’ici 2030, pour s’aligner sur le niveau des pays du Maghreb", a-t-elle indiqué, lors d’une journée d’étude consacrée au thème de l’entreprise au cœur du développement local, initié par le bureau du FCE de Médéa.

Elle a souligné que cet objectif est à la portée de l’Algérie, eu égard à la volonté affichée par les autorités d’aller vers une économie diversifiée et la détermination du FCE de faire du développement du territoire un axe majeur de son plan d’action futur.

Cette performance escomptée est conditionnée par trois facteurs, a expliqué la vice-présidente du forum des chefs d’entreprises, à savoir la mise en place d’un système de gestion inclusif, en mesure de mettre en œuvre l’ensemble des atouts, potentialités et ressources humaines locales, l’optimisation également des espaces de concertation entre les différents intervenants au niveau local et, enfin, l’instauration d’une dynamique économico-sociale participative qui associe tous les acteurs.

Abondant dans le même sens, Brahim Benadeslem, également vice-président du FCE, a indiqué que le meilleur choix qui s’offre à l’Algérie pour dépasser la crise, induite par la chute du prix du pétrole, est de développer son outil de production, en se dotant d’un tissu industriel performant et efficace, capable d’affronter la concurrence étrangère, a-t-il expliqué.

Les propositions exprimées, dans ce contexte, par le FCE donnent la priorité, a-t-il ajouté, au développement de trois secteurs économiques clefs, en l’occurrence l’agriculture et, à travers elle, l’agroalimentaire, puis le secteur de l’énergie, qui doit bénéficier d’un renforcement de l’infrastructure de transformation des hydrocarbures, et le développement du numérique, a fait savoir Benabdeslem.
La matérialisation sur le terrain de ces trois axes d’intervention peut permettre, selon lui, à l’Algérie d’atténuer les effets de la crise actuelle et parvenir à préserver son autonomie de décision.