Ligue des champions d'Afrique : le MO Béjaïa rate la qualification face au Zamalek

Publié par DK News le 20-04-2016, 15h37 | 37

Le Mouloudia de Bejaia, n’a pu se qualifier, ce mardi à Bejaia, devant le Zamalek (Egypte), en concédant un match nul sur son terrain (1-1), pour le compte du match retour des 8emes de finales de la Ligue des champion d'Afrique, insuffisant au regard du résultat du match aller, perdu, par 2 à 0.

Les joueurs du Mouloudia avaient pourtant la victoire au bout du pied, mais n’ont pu concrétiser, à cause de leur fébrilité en première mi-temps et d’une propension à la précipitation en seconde mi-temps.

L’équipe a mis du temps pour rentrer dans le match, avant de trouver de l’inspiration a partir de la 33eme ou coup sur coup, elle a raté au moins deux occasions. D’abord, par Ndaye, qui d’une tête magnifique, a failli faire mouche, la balle ayant été sortie magistralement en corner par le gardien, Ahmed Chenaoui. Ensuite par lyès Boukéria, qui sur balle arrêtée, a récidiver, en obligeant le keeper au prix d’une blessure qui lui a falue de quitter le terrain, a dégager en corner.

La pression était si forte, que la rencontre aurait pu basculer sans coup férir, mais la défense égyptienne avait tenu bon, jusqu’au sifflet de la 1ere mi-temps.

Au retour des vestiaires, les poulains de Amrani, galvanisé par l’entrée de Belkacemi, à la place de Ferhat, prennent d’emblée d’assaut le camp adverse et concrétise à la 56eme minute grâce à Yaya, qui d’un coup de pied arrêté bat imparablement le gardien remplaçant. A la 72eme minute, Hamzaoui, bien qu’en méforme, récidive mais son tir sort hors cadre.

Beaucoup d’allant et d’énergie ont été déployés depuis lors mais sans efficacité. Les Egyptiens, s’étant montré véloce en milieu de terrain, se contenant de contre-attaque dont l’une d’elle à la 86eme minute a été ruineuse pour les camarades de l’excellent Yaya. Ali Salania, ne s’est pas fait prier pour se faufiler dans la zone des opérations, des défaites des défenseurs et de battre à plate couture Rahmani.

La messe était dite, mais les verts n’ont pas démérités, ni a rougir de cette élimination, concédée face à une équipe qui n’était pas supérieure, mais assurément plus aguerrie.