Dialogue et rejet de la violence, solution idoine à toutes les questions

Publié par DK News le 22-04-2016, 18h10 | 29

Le dialogue et le rejet de la violence constituent la solution idoine à toutes les questions à caractère social, a souligné jeudi à Alger le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) Abdelmadjid Sidi Saïd. «Le dialogue social est le seul moyen de trouver des solutions aux différentes questions», a indiqué Sidi Saïd dans une allocution prononcée lors d'une cérémonie durant laquelle il a été distingué par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi. Il a rappelé la reconnaissance par la conférence internationale du travail en 2010 de l'expérience algérienne dans ce domaine, considérant cette dernière de «modèle à suivre à travers le monde».

«La violence n'a jamais été la bonne méthode pour trouver des solutions à toutes les questions sociales soumises», a-t-il martelé, indiquant que le dialogue social, la coopération et la coordination entre les différents partenaires sociaux a permis le rétablissement de la stabilité en Algérie, après une décennie sanglante.

Il a saisi cette occasion pour saluer le rôle de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit «au profit de l'école algérienne et des travailleurs du secteur», soulignant que la centrale syndicale soutenait ses efforts. Par ailleurs, le premier responsable de l'UGTA a évoqué «la campagne féroce» que mènent certains acteurs politiques français contre l'Algérie et ses symboles, notamment l'institution de la présidence de la République. «Ces parties ont oublié que les Algériens et Algériennes sont imprégné de patriotisme et des principes de la Révolution de novembre 1954», a-t-il lancé.

Exprimant le plein soutien au président de la République, il a appelé à «mettre fin aux transactions économiques et commerciales avec la France pour réhabiliter l'Algérie et ses institutions». L'UGTA et le Forum des chefs d'entreprises (FCE) avaient dénoncé, hier, une campagne «malveillante et fallacieuse» déclenchée contre l'Algérie et ses institutions dès la veille de la réunion de la 3e session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français.