Simulation du modèle de l'ONU : Un Algérien distingué à la conférence de Moscou

Publié par DK News le 24-04-2016, 18h31 | 62

Une simulation des travaux de l'Organisation des nations unies, tenue du 17 au 23 mai à l'université des relations extérieures (MGIMO) de Moscou, au profit de 700 jeunes délégués de divers pays, a sacré l'Algérien Kada Afia comme meilleur délégué de sa commission.Le jeune de Tighenif,  diplômé de l'ENA et Doctorant en Droits de l'Homme à l'université d'Oran, a fait l'unanimité du jury grâce à ses talents d'orateur et de fin diplomate.

Il a grandement contribué, aux côtés de son compatriote Kamel Mostefai, titulaire d'un Master en écologie et conservation, à faire voter à l'unanimité un projet de résolution sur un sujet d'actualité : les dangers des armes de destruction massive.

Les participants à la conférence "MIMUN-2016" se sont  appliqués, durant les six jours de travaux, à accomplir convenablement le rôle des délégués authentiques, au sein des 12 structures de l'ONU retenues pour l'occasion.

Il s'agit, entre autres, de l'Assemblée générale, du Conseil de sécurité, du Conseil économique et social, de la Cour internationale de justice, du Conseil des Droits de l'Homme et du "Comité 1540" dans lequel figuraient les deux Algériens.

Le Comité 1540 de l'ONU a été créé le 28 avril 2004 après que le Conseil de sécurité avait adopté à l’unanimité la résolution 1540, dans laquelle il affirmait que "la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques constituait une menace pour la paix et la sécurité internationales" et décidait que les Etats devaient, entre autres, "s’abstenir d’apporter un appui à des acteurs non étatiques qui tenteraient de mettre au point ou de se procurer des armes nucléaires, chimiques ou biologiques".

Même s'il ne s'agit en fait que d'un travail de simulation, cette conférence internationale des étudiants sur "le modèle de travail des Nations Unies" a permis aux participants, non seulement de s'imprégner des rouages de l'ONU, mais également de suggérer, pourquoi pas, une vision différente des sujets d'actualité dont certains demeurent en suspens.

"C'est une bonne expérience pour nous deux. Elle va certainement nous servir dans notre carrière d'avenir. La récompense que j'ai obtenue me motive à préserver dans le travail, afin de m'améliorer davantage dans mon domaine de prédilection", a déclaré Kada Afia à l'APS.