Algérie - Sahara Occidental : M. Ould Khelifa réitère la conviction de l'Algérie quant à la justesse de la cause sahraouie

Publié par DK News le 26-04-2016, 18h18 | 21

Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a réitéré lundi la position «immuable» de l'Algérie à l'égard du conflit au Sahara Occidental et sa «conviction de la justesse de cette cause qui bénéficie d'un soutien sans cesse croissant à l'issue des succès diplomatiques reconnus par plusieurs Parlements européens».

Selon un communiqué de l'APN, M. Ould Khelifa a souligné lors d'une audience accordée au président du Conseil national sahraoui, Khatri Addouh, «le soutien de l'Algérie au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination dicté par la fidélité aux principes de la glorieuse révolution». 

Il a précisé que l'Algérie «suit une politique étrangère indépendante et n'est par conséquent, soumise à aucune contrainte ou chantage».  Les deux responsables ont examiné, lors de cette entrevue, «les derniers développements de la question du Sahara Occidental et ont procédé à une évaluation globale de l'action diplomatique visant à obtenir un plus grand soutien à l'échelle internationale».

Par ailleurs, le président de l'APN a indiqué que la dernière visite du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, aux territoires libérés et aux camps des réfugiés était «extrêmement positive» car «véhiculant un message clair au Royaume marocain tenu de se conformer aux résolutions et décisions onusiennes appelant à mettre un terme au conflit par l'organisation d'un référendum libre et intègre qui garantit le droit incontestable du peuple sahraoui à l'autodétermination». 

D'autre part, M. Addouh a fait part de sa «gratitude à l'égard des plaidoiries de l'Algérie et de son soutien inconditionnel à la cause sahraouie».  «L'occupant marocain tente d'esquiver les négociations en montant de toutes pièces des problèmes pour imposer le fait accompli à l'instar de sa décision portant réduction de la composante de la MINURSO». 

Il a estimé à ce propos, que le Conseil de sécurité pourrait proroger d'une année le mandat de la MINURSO, se disant optimiste des résultats de la séance du Conseil de sécurité pour entendre à l'émissaire de l'Union africaine (UA) au Sahara Occidental prévue hier mardi à New York.

  Il a ajouté que les Sahraouis faisaient face à une «violation orchestrée des droits de l'Homme et de pillage continu des richesses» ainsi qu'à des «défis et risques des réseaux criminels et trafiquants de drogue».Tous ces facteurs réunis «exigent une mobilisation totale et une préparation à toutes les probabilités», a-t-il enfin dit.