Tissemsilt : Commémoration du 8 Mai 1945 à Bordj Emir Abdelkader

Publié par Abed Meghit le 08-05-2016, 19h31 | 108

Comme chaque année, l'Algérie est au rendez-vous pour la commémoration des massacres du 8 Mai 1945. Cette  date, qui rappelle-t-on, constitue une charge symbolique particulière dans l'histoire du pays, n'a pas fini de marquer les Algériens dont le souvenir des crimes de la France coloniale hante les esprits jusqu'à présent.

La wilaya de Tissemsilt a célébré le 71e anniversaire des évènements du 8 Mai 1945, par la concrétisation d'un riche programme à la mesure de cette journée historique importante dans l'histoire de notre pays.

Les moudjahidine accompagnés des membres de l'exécutif, du mouvement associatif en présence du wali de la wilaya de Tissemsilt, après avoir déposé une gerbe de fleurs au carré des martyrs de la commune de Bordj Emir Abdelkader. La, ils se sont recueillis à la mémoire de ceux et celles qui ont donné ce qui leur est le plus cher pour que vive l'Algérie libre et indépendante.

Cette journée inoubliable, pour revivre cet évènement historique et ancré dans la mémoire des habitants de cette région historique (l'Ouarsenis) et par la même occasion un représentant de la famille révolutionnaire a donné un aperçu sur  le 8 Mai et la révolution, en présence des autorités locales civiles et militaires ainsi que le public. L'évènement  du 8 Mai 1945 a été aussi célébré et ce, à travers toutes les communes de la wilaya de Tissemsilt, pour marquer cette tranche de notre révolution qui est bien un noyau important dans notre histoire.

Le 8 Mai 1945, dans toutes nos régions du pays, à savoir Kherrata, Sétif, Guelma, Saida et bien d'autres lieux... des milliers de jeunes et moins jeunes, hommes et femmes tombaient sous les balles de l'ennemi colonialisme français, au cours d'un soulèvement populaire pacifique, au titre de la revendication de l'indépendance promise, le 8 Mai 1945 en Algérie.

Ainsi, ces crimes perpétrés, ce jour- là, ne sont que des infractions définissant le crime organisé contre l'humanité, investis aussi bien par le Droit français, que par le Droit de Nuremberg, où il est stipulé que les éléments qui constituent le crime contre l'humanité sont «  l'assassinat, l'esclavage, l'extermination et tout acte inhumain commis sur une population, avant ou pendant une guerre».

Dans cette loi de Nuremberg, il est défini qu'un crime contre l'humanité peut aussi être commis en temps de paix.En Algérie, cette barbarie du colonisateur n'est nullement considérée en temps de guerre, appréhendée par toutes les lois internationales, convention de la cour de la Haye du 23 Juillet 1899 et du 18 Octobre 1907, les statuts de Nuremberg et de Tokyo du 8 Août 1945 et du 19 Janvier 1946, ainsi que laConvention de Genève du 12 Août 1949 et du 10 Juin 1977.