Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek : Le Conseil de sécurité appelé à établir un échéancier pour l'organisation du référendum d'autodétermination

Publié par DK News le 09-05-2016, 15h54 | 63

Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a appelé dimanche à Alger le Conseil de sécurité de l'ONU à établir un échéancier et à fixer une date pour l'organisation du référendum d'autodétermination.

A l'issue de ses entretiens avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, le chef de la diplomatie sahraouie a appelé les Conseil de sécurité, premier responsable de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), à établir un échéancier et à fixer une date pour l'organisation du référendum. Il a également appelé au «retour de la MINURSO afin qu'elle accomplisse ses missions».

L'ONU a une mission au Sahara occidental depuis 1991, laquelle est chargée d'organiser le référendum, mais ce dernier n'a toujours pas été concrétisé car le «Maroc entrave les démarches onusiennes visant à instaurer la paix», a-t-il noté.

Face à cette impasse, il souhaité que «le Conseil de sécurité assume toutes ses responsabilités et prenne les mesures nécessaires en ce sens».Le ministre sahraoui des Affaires étrangères a insisté sur la nécessité pour le Conseil de sécurité d'imposer des sanctions au Maroc qui, a-t-il dit, «refuse de se plier à la légalité internationale», rappelant ce qui a été signé dans ce cadre «après seize (16) années de guerre et de longues années de négociations sous l'égide de l'ONU qui est le garant de ce qui a été signé au même titre que l'Union africaine».

M. Ould Salek a tenu à rappeler que le peuple sahraoui «a agi avec bonne foi et a donné beaucoup de temps pour que la paix soit rétablie dans le cadre de son combat pour son droit légitime» appelant les Nations Unies et la communauté internationale à «saisir l'occasion tant que les Sahraouis tendent leur main à la paix».

«Le Conseil de sécurité doit saisir cette volonté et œuvrer en faveur d'une paix juste», a-t-il soutenu ajoutant que «le peuple sahraoui n'acceptera jamais que son droit soit confisqué par le Maroc».