Aïn Defla : Mise en service d’une unité d’oncologie

Publié par DK News le 11-05-2016, 15h04 | 31

Une unité d’oncologie a été mise en service mardi au niveau de l’établissement public hospitalier (EPH) Mekkour Hamou de Aïn Defla, a-t-on constaté.

«La mise en service de cette unité assurant des séances de chimiothérapie évitera aux malades les déplacements vers les structures du même genre de Blida et Chlef», a indiqué le directeur de la santé et de la population (DSP) de la wilaya de Aïn Defla, Mekki Tayeb.

Dotée d’une capacité de 10 lits, cette unité, relevant du service de médecine interne, compte deux oncologues, deux hématologues, deux médecins généralistes, sept paramédicaux et un biologiste, a précisé M. Mekki.

Le DSP a par ailleurs fait état de la formation, assurée durant les derniers mois au niveau du centre anti-cancer (CAC) de Blida, de 40 médecins généralistes exerçant dans des établissements de santé publique de la wilaya de Aïn Defla.

Cette session de formation a permis aux médecins qui y ont pris part de maîtriser le diagnostic précoce du cancer en vue d’orienter les malades qui en sont atteints vers les structures de santé prenant en charge cette pathologie, a-t-il expliqué. Faisant état de 12 séances de chimiothérapie quotidiennes assurées par cette nouvelle unité au début de son lancement, son responsable, Dr. Abada Mohamed, a mis l’accent sur la prise en charge multidisciplinaire des pathologies cancéreuses englobant les services d’ana pathologie, de radiologie et de chirurgie.

Il a, dans ce contexte, souligné que le diagnostic «exact» de la pathologie nécessite des investigations «poussés», notamment pour tout ce qui a trait aux «antécédents» du patient, faisant état de 230 malades inscrits au registre du cancer au niveau de la wilaya.
De son côté, Dr. Salima Aït Kaci Ali, l’une des deux oncologues de cette unité, a assuré de la disponibilité de tous les médicaments entrant dans la prise en charge des malades atteints de cancer, signalant que les déplacements «fréquents» nuisent à l’état de santé des malades.

«Le cancer est une redoutable maladie dont la seule évocation fait peur», a-t-elle observé, faisant état de la mobilisation de l’équipe médicale au service  du malade pour atténuer un tant soit peu de ses souffrances et lui «redonner espoir.»

Se réjouissant de l’ouverture de cette unité qui lui épargnera le «calvaire» des déplacements vers le CAC de Blida, Hocine Mehnoune, la soixantaine, atteint  de cancer de la prostate depuis quelques mois, a salué le personnel médical pour son «dévouement» au service du malade.
«Le cancer nécessite un suivi pendant et après le traitement», a-t-il observé, assurant que l’abnégation des médecins lui met du «baume au c£ur».