Selon Mme Mounia Meslem : Réflexion sur un nouveau mécanisme en faveur des diplômés bénéficiant du dispositif d'aide à l'insertion sociale

Publié par DK News le 11-05-2016, 19h32 | 51

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et la Condition de la Femme, Mounia Meslem a indiqué mardi à Alger qu'une reflexion est en cours sur un nouveau mécanisme au profit des diplômés bénéficiant des dispositifs d'aide à l'insertion sociale (DAIS) et d'insertion des diplômés (DID).

En marge de l'exposé qu'elle a présenté devant la commission des Finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de l'examen de la loi portant règlement budgétaire de 2013, Mme Meslem a souligné la tenue de réunions auxquelles prennent part notamment d'autres secteurs comme le travail, l'emploi et les finances, afin de trouver des solutions dans le cadre de ces dispositifs en faveur des jeunes diplômés.

Elle a précisé qu'une commission avait été installée pour la révision des modes de financement des projets pris en charge par l'Agence du développement social (ADS) dont le projet Blanche Algérie les travaux d'utilité publique en vue d'absorber la main d'oeuvre parmi les demandeurs dans le cadre de l'insertion sociale.

La ministre a souligné le rôle des associations à caractère social et humanitaire en tant que principaux partenaires du secteur et qui sont, a-t-elle dit, déployées à travers les wilayas et travaillent en coordination avec les directeurs de l'action sociale et de solidarité.

Elle a annoncé également un projet d'établissement d'un fichier des associations activant de manière efficace sur le terrain  en vue d'augmenter l'aide qui leur est destinée. Concernant les femmes en détresse, la ministre a estimé que les centres de prise en charge de cette catégorie restent «insuffisants», ajoutant que des mesures ont été prises à cet effet en collaboration avec des associations pour une meilleure prise en charge.

Elle a rappelé que le secteur de la Solidarité «a connu des restructurations et des changements dans ses missions eu égard à son rôle vital à la lumière des mutations socioéconomiques». Elle a souligné qu'il s'agit d'un secteur qui «est porteur de mécanismes de développement social et qui contribue également à la réduction du taux de pauvreté et de vulnérabilité et à l'élargissement de la classe moyenne».

Concernant le mois du Ramadhan, Mme Meslem a indiqué que les aides qui s'inscrivent dans le cadre de l'opération nationale de solidarité se feront sous forme de colis alimentaires ou de sommes d'argent au profit des nécessiteux, selon la décision des walis.

Pour ce qui est des cellules de proximité relevant du secteur et dont le nombre s'élève à 281 cellules dont 264 actives et 17 autres en cours d'installation, Mme Meslem a rappelé que ces structures avaient mené 719 actions de proximité de sensibilisation au profit de 25.023 personnes.
Elle a ajouté que ces cellules avaient mené 505.362 actions de proximité notamment dans le cadre de l'aide médicale et psychologique et de médiation sociale.