
Un cycle de formation visant le renforcement des capacités des femmes élues a assumer leur mandat populaire s’est ouvert hier à la wilaya de Bejaia, en présence de 127 élues locales, de la représentante résidente du programme des Nations unies pour le Developpement (PNUD) à Alger et de plusieurs expertes européennes, missionnées expressément pour ce projet.
Au programme de cette session, la troisième du genre, après celles organisées à Tlemcen et El-Taref , figurent plusieurs thématiques en rapport avec la mission de l’élue, notamment la démocratie participative, la décentralisation, le partenariat entre les élus et la société civile, la communication publique, et le mode de gestion de services publics.
Sanctionnée à terme par un diplôme, cette formation, étalée sur quatre jours, intervient au titre de la mise en œuvre du projet "appui à la participation effective et durable des femmes dans les assemblées élues", entériné en 2013 entre l’Assemblée populaire nationale, le ministère des Affaires étrangères et le programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Le but étant de "soutenir le rôle de la femme dans les domaines politique, économique et administratif et de lui conférer une place de leadership" a expliqué la représentante du PNUD, Christina Amaral, qui a estimé, dans ce contexte, que "l’Algérie a fait des avancées importantes".
"60 % des diplômés de l’université sont des femmes. Elles sont présentes dans tous les métiers. Et la constitution a renforcé leur position en consacrant la parité dans le domaine économique et l’appareil administratif ", a-t-elle fait constaté, relevant la position avant-gardiste de l’Algérie dans le domaine
( 26e à l’échelle mondiale), qui font que demain avec plus de renforcement, de dialogue et d’appui dans la gouvernance locale "elles peuvent être fières et compétente".
Néanmoins, elle a tenu à mettre en garde contre les préjugés, notamment ceux qui pourfendent la loi des quotas, assimilée à une prosaïque coloration des assemblées élues "La loi des quotas n’est qu’un premier pas.
En leur offrant des instruments et des outils, à l’instar de cette formation, elles pourront mieux exercer leurs mandats (locaux ou nationaux) et mieux participer à la vie politique, économique et sociale de leur région ou de leur pays", a-t-elle répliqué.
Le début de la formation a visiblement ravi les participantes. Mais nombre d’entre elles ont tenu a déploré, qu’elle (formation) arrive en fin de mandat.