Des participants à une rencontre scientifique organisée, Lundi , à Boumerdes, ont souligné l’impératif pour les entreprises algériennes industrielles et économiques (publiques et privées) d’adopter des modèles de management locaux, en vue de réaliser un développement complémentaire et cohérant.
«Les modèles de gestion réussis à travers le monde, sont ceux se basant sur des spécificités locales et nationales inspirées de traditions, religion, cultureà.», ont assuré les intervenants à cette rencontre sur les «Modèles de gestion pouvant être adoptés en Algérie», abritée par l’Institut national de productivité et de développement industriel de Boumerdes.
Pour le Pr. Tayeb Hafsi, de l’université de Montréal (Canada) «reproduire un modèle de gestion d’un pays étranger sans l’adapter aux spécificités locales du pays receveur , revient à détruire totalement les spécificités propres à chaque pays et Nation» .
«Il est vrai qu’il existe des principes mondiaux pour des modèles de gestion pouvant être adoptés comme base de lancement, mais il est nécessaire de les adapter aux spécificités locales, en vue d’en garantir la réussite sur le terrain», a insisté, à ce propos, le Pr. Hafsi.
La chercheuse Amira Boutouchente, de la même université canadienne, a, pour sa part, signalé le recensement en Algérie de prés de 200 entreprises publiques et privées, qui ont commencé à adopter des modèles de gestion inspirés de spécificités locales , tout en profitant des expériences mondiales, en vigueur, en matière de management.
Selon la directrice générale de l’Institut national de productivité et de développement industriel Asmani Fouzia, la rencontre a pour objectif d’examiner des modèles de management publics et privés, afin d’arriver à la découverte de solutions réalistes et logiques garantissant un développement durable pour les entreprises.
Cette rencontre, marquée par la participation d’étudiants, chercheurs, opérateurs économiques et industriels, est inscrite au titre de la stratégie nationale visant le soutien et l’accompagnement des entreprises , à travers des méthodes de travail durables et adaptées aux mutations en cours , en vue de les faire contribuer dans le développement de l’économie nationale.