L'adhésion des potentialités intellectuelles et scientifiques à la révolution lui a donné un souffle nouveau

Publié par DKNews le 18-05-2016, 19h36 | 34

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé hier que l'adhésion des potentialités intellectuelles et scientifiques algériennes aux rangs de la révolution, le 19 mai 1956, lui «avait  donné un souffle nouveau».

«L'adhésion de tout ce que possédait le peuple algérien comme potentialités intellectuelles et scientifiques à la révolution est digne d'être considérée comme la troisième étape historique de la guerre de Libération après son déclenchement le 1er novembre 1954 et les évènements du 20 août 1955.

Elle lui aura donné un souffle nouveau et rompu toutes les tentatives des forces coloniales qui ne cessaient de miser sur l'acquisition de l'élite algérienne intellectuelle pour en faire un modèle qui aidera à convaincre le reste des Algériens d'accepter l'intégration qui leur était proposée en ce temps», a indiqué le Président Bouteflika dans un message à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la Journée nationale de l'étudiant, le 19 mai.

Le chef de l'Etat a précisé que cet évènement «a eu le plus grand effet sur l'évolution de l'action armée, diplomatique et politique de l'époque en ce sens qu'il aura donné à la révolution une place prépondérante dans les fora internationaux et qui lui a permis de drainer soutien et sympathie de tous les hommes libres de par le monde, peuples et gouvernements».

Et d'ajouter: «La grandeur de ce jour réside aussi dans le fait d'avoir fait jaillir avec impétuosité, la prise de conscience et la volonté des jeunes et démontrer que les grandes réalisations ne se mesuraient point par le nombre des années. Il est désormais établi que toutes les fois où la maturité et les causes justes se côtoient, un miracle arrivera inexorablement».

Il a souligné à ce propos, que «ce jour mémorable, comme beaucoup d'autres tout aussi glorieux de l'histoire de l'Algérie, a porté et porte, soixante années après, une forte symbolique avant et après l'indépendance. Il représente l'un des hauts faits de notre glorieuse révolution qui reste, elle, gravée dans la mémoire du peuple algérien tout entier tant il constitue un évènement grandiose qui a ébranlé les fondements mêmes de l'entité coloniale».

Le président Bouteflika a rappelé d'autre part, que «l'élan des élèves et des étudiants pour rejoindre les rangs de la lutte avait pourvu la révolution de jeunes compétences, toutes spécialités confondues. Cet élan a eu le plus magnifique des impacts sur le parachèvement des conditions de la victoire tant attendue.

La mobilisation des étudiants, filles et garçons, a doté la révolution de ce dont elle avait le plus besoin en termes de compétences techniques en matière de maintenance des armes, de fabrication des bombes, de santé, de propagande, d'information, de communication et autres domaines».

«De même qu'elle a permis à l'Etat algérien indépendant de se doter de ses premières promotions de cadres, forts de leur savoir et pétris de nationalisme et de leur expérience révolutionnaire», a affirmé le Chef de l'Etat, ajoutant que ce sont là «des facteurs qui ont fortement contribué aux premières étapes de la réédification de l'Etat et l'enclenchement du développement dans un contexte de défis périlleux que l'Algérie se devait de relever à l'époque».

Le président Bouteflika a rappelé que «les premiers cadres de la diplomatie algérienne faisaient partie de ces étudiants qui ont répondu à l'appel de la Révolution et rejoint ses rangs», ajoutant que «ce legs moral et symbolique et cette expérience ancrée dans la conscience collective de notre Nation constituent la soupape de sécurité et la véritable richesse sans laquelle les nations seraient dans l'incapacité de préserver leur unité, aller de l'avant dans leur développement et défendre leur dignité et leur souveraineté».

Le président Bouteflika a salué la réussite de l'Algérie dans le traitement «par la sagesse, la patience et le courage, de la tragé die qu'elle a vécu dans les années quatre vingt dix du siècle dernier», soulignant que ce sont là «des vertus inspirées des valeurs que nous a inculqué la glorieuse Guerre de Libération».

«La paix, la concorde et la réconciliation ont triomphé grâce au peuple, sur le tueries, la haine et la rancoeur et c'est avec la même volonté, détermination et conscience que notre peuple fera face à tous les défis à travers l'édification de l'Etat de Droit sur des bases objectives et des fondements constitutionnels. Un Etat ou les institutions du peuple seront l'arbitre et la référence qui définissent l'avenir de la Nation», a-t-il conclu.