Selon Le président de la Société algérienne de neurologie, le Pr. Saadi Belouiz : La nécessité d'ouvrir des services hospitaliers spécialisés dans la prise en charge des AVC

Publié par DKNews le 20-05-2016, 16h01 | 284

Le président de la Société algérienne de neurologie, le Pr. Saadi Belouiz, a estimé jeudi à Alger, impératif d'ouvrir des services hospitaliers spécialisés dans la prise en charge des personnes présentant un accident vasculaire cérébral (AVC).

En marge du 11e colloque maghrébin de neurologie qui se tient du 19 au 21 à Alger, le Pr. Belouiz a déploré l'absence de services spécialisés dans la prise en charge de l'accident vasculaire cérébral, appelant à l'ouverture de services hospitaliers spécialisés. Il a recommandé aux médecins urgentistes d'intervenir rapidement en cas d'AVC afin de sauver le malade.

Egalement chef du service chirurgie neurologique à l'établissement spécialisé Ait Idir (Alger), le Pr. Belouiz a souligné qu'à ce jour, il n'existait pas de services spécialisés dans la prise de l'AVC, excepté ceux ouverts au niveau du Centre hospitalo-universitaire Frantz Fanon de Blida, rappelant les complications de cette maladie et la prise en charge difficile des malades à long terme.

A cette occasion, il a exhorté les pouvoirs publics à ouvrir des services spécialisés pour prendre en charge les accidents vasculaires cérébraux appelés à augmenter en raison d'une combinaison de plusieurs facteurs dont l'âge, le régime alimentaire, la consommation excessive des glucides et lipides, le manque d'exercice physique, le surmenage et le stress. Ces derniers donnent lieu, a-t-il dit, à une hypertension artérielle qui se touche de nos jours de plus en plus de jeunes.

Par ailleurs, le Pr. Saadi Belouiz a évoqué la sclérose latérale amyotrophique (SLA), appelée aussi maladie de Charcot, une maladie qui atteint la corne antérieure de la moelle épinière avec destruction des unités motrices associées. Elle provoque une paralysie progressive de l'ensemble de la musculature squelettique des membres, du tronc et de l'extrémité céphalique.

Il a appelé les autorités publiques à inscrire les médicaments prescrits pour cette maladie dans la liste des médicaments importés. Malgré la prolifération limitée de cette maladie qui touche les personnes âgées de 40 ans et plus, l'intervenant a indiqué qu'il n'était pas possible de prévenir cette pathologie selon les recherches scientifiques qui se poursuivent pour déterminer ses causes.

Enfin, les participants au colloque ont abordé également la maladie de Guélene Bari, qui est, elle, une affection qui atteint des personnes ayant été sujettes à une hyperthermie qui cause un déficit dans les membres inférieurs et génère fatalement d'autres complications extrêmement graves.