M. Bekkat salue la mise en place d'une stratégie pour la réduction du sucre dans les denrées alimentaires

Publié par DKNews le 20-05-2016, 16h02 | 46

Le président du Conseil de l'ordre des médecins, Mohamed Bekkat Berkani, a salué jeudi le projet de la mise en place d'une stratégie pour la réduction du sucre dans les denrées alimentaires.

«Il était temps que notre législation soit en regard et en rapport avec toutes les maladies que la surcharge en sucre peut causer en particulier chez nos enfants», a déclaré M. Bekkat sur les ondes de la chaînes III de la Radio nationale.

Le dispositif normatif relatif à la qualité des boissons et la perspective de réduire le sucre dans les produits alimentaires ont été au menu d'une rencontre lundi dernier à Alger du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, avec les représentants de l'association des producteurs algériens de boissons (Apab).

Les deux parties avaient convenu, dans ce cadre, d'engager une stratégie à mettre en place pour la réduction du sucre dans les denrées alimentaires.

A ce propos, M. Bekkat a rappelé que les médecins, tout comme les nutrition istes, avaient «tiré la sonnette d'alarme, depuis longtemps, sur la nocivité de cette substance contenue dans les boissons gazeuses, notamment lorsqu’elle est consommée en quantité».

Tout en soulignant l'urgence de la promulgation de cette législation, le président du Conseil de l'ordre des médecins a mis l'accent sur l'importance de la sensibilisation des enfants sur les risques du diabète. Il a, dans ce cadre, appelé à l'instauration d'une «véritable politique» de prévention pour contrer cette maladie, en associant tous les secteurs concernés.

Cette politique de prévention «doit également sérier les cas de cancer les plus fréquents en Algérie et l'appuyer par des actions de dépistage à vaste échelle». «C'est la seule manière de rendre la maladie curable à ses débuts», a-t-il fait remarquer, exhortant les services concernés à mettre en place «un secrétariat d'Etat à la prévention ou une institution nationale de veille et de recommandation qui dépendra du Premier ministre».