Le mois d'avril dernier a été le plus chaud jamais enregistré sur la planète depuis le début des relevés de température en 1880, a indiqué mercredi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
Il s'agit par ailleurs du douzième mois consécutif au cours duquel un record de chaleur a été battu, soit la plus longue période dans les annales, qui est le signe d'une accélération du réchauffement planétaire, a précisé la NOAA.
Les quatre premiers mois de 2016 (janvier à avril) ont également été les plus chauds à la surface de la planète depuis 136 ans, selon la NOAA.
La température moyenne à la surface des terres et des océans a, en avril, dépassé de 1,10 degré la moyenne du 20e siècle --qui s'est établie à 13,7 degrés Celsius--, a-t-elle précisé.
Des températures inhabituellement élevées ont été relevées un peu partout sur la planète le mois dernier mais plus particulièrement en Russie et en Alaska, où le thermomètre a dépassé la moyenne de 3 degrés ou plus.
Des températures plus fraiches que la normale ont été enregistrées en avril dans le nord-est du Canada et le sud de l'Amérique du Sud.
(APS) Climat : Un nouveau record de chaleur planétaire attendu en 2016 L'année 2016 pourrait battre, après 2014 et 2015, un nouveau record de chaleur sur la planète depuis le début des relevés de température en 1880, a annoncé jeudi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
«Les quatre premiers mois de 2016 ont été les plus chauds depuis 136 ans avec une température de 1,1 degré Celsius au-dessus de la moyenne du 20e siècle (13,7°C)», ont indiqué des scientifiques de l'Agence américaine.
«Je pense que nous sommes déjà tellement au-dessus des températures de 2015 que 2016 va probablement enregistrer un nouveau record annuel de chaleur sur le globe», a estimé Jake Crouch, un climatologue de la NOAA lors d'une conférence de presse.
«Même la réémergence du courant équatorial froid du Pacifique, La Nina, qui doit succéder au courant chaud surnommé El Nino dans les derniers mois de 2016, ne devrait pas être suffisant pour éviter un nouveau record de chaleur», a-t-il dit, notant néanmoins : «Il est encore trop tôt pour se prononcer catégoriquement».
De son côté, Gavin Schmidt, un climatologue de la NASA à l'institut Goddard des études spatiales, a récemment estimé «à 99% la probabilité que le mercure batte un nouveau record en 2016 sur la planète».
«La réapparition du courant chaud El Nino l'an dernier dont l'intensité était quasi-record, a contribué à ce réchauffement», a également expliqué Jake Crouch, précisant que «le retour de La Nina attendu dans les prochains mois va probablement réduire la température moyenne sur le globe à la fin de l'année».
«Avec La Nina, il est moins probable que nous continuions à battre des records de chaleur comme nous en avons vus en 2015 et depuis le début de 2016», estime le climatologue.
Mercredi, NOAA avait annoncé que le mois dernier avait été le mois d'avril le plus chaud dans les annales, marquant le douzième mois consécutif de chaleur record.