Avant le Bac, on relâche la pression

Publié par topasnté le 23-05-2016, 14h58 | 55

Le Baccalauréat approche et la tension monte. Pour que votre fils ou votre fille aborde cet examen avec le plus de sérénité possible, mieux vaut ne pas lui mettre trop de pression à la maison.

Tous les parents souhaitent que leur enfant réussisse, mais, dans certaines familles, la pression subie est beaucoup trop forte. Il faut banaliser. On doit hiérarchiser les objectifs et savoir quelles sont les vraies priorités. Inutile de répéter que le bac est la clé des études supérieures et de la réussite sociale, ce qui ne peut que les angoisser. Il est préférable aussi de ne pas mélanger les enjeux familiaux et les résultats scolaires. Mieux vaut, par exemple, ne pas lier l'attribution d'un logement personnel à un succès au bac.

Pendant les semaines qui précèdent, ne lui demandez pas à tout instant si ses révisions avancent. Recréez une ambiance familiale détendue et sécurisante. La pression qu'ils supportent à l'école est largement suffisante. Au cours de leur préparation, les jeunes régressent. Ils ont besoin d'être entourés, rassurés.

Il ne faut pas trop exiger d'eux. Evitez-leur les stress, dorlotez-les et renforcez les petits rituels auxquels ils sont attachés, même si vous avez l'impression de les traiter en bébés !
Dissuadez-les de changer leurs habitudes, d'arrêter de fumer ou de commencer un régime : ils ne peuvent pas se battre sur tous les fronts. Enfin, laissez-les travailler lorsqu'ils le souhaitent, même très tard, à condition de prendre un minimum de repos. Incitez-les à se détendre, par le sport ou la relaxation. Et rien n'interdit de regarder la télévision pour se vider la tête, mais à petite dose.

En pleine forme le jour J
La veille au soir, dissuadez-les de travailler trop tard. Après une partie de tennis ou une balade, ils trouveront plus facilement le sommeil. Surtout, ne leur donnez jamais un médicament pour dormir s'ils n'y sont pas habitués. Pour les rassurer, prévoyez un second réveil ou faites-vous réveiller par le téléphone.

Les filles plus stressées : par les maths que les garçons

Les filles se disent plus angoissées par les mathématiques que les garçons alors qu’elles ne sont en réalité pas plus stressées pendant les examens, rapporte une étude dans Psychological Science.
Les problèmes de maths vous ont toujours fait suer car vous pensiez être vraiment nulle ? Cette distorsion entre la perception et la réalité expliquerait pourquoi les jeunes filles ont tendance à s’auto-éliminer des filières scientifiques quand elles font leurs choix d’orientation, selon des chercheurs de l’Université de Constance en Allemagne.

Un potentiel égal aux garçons
Thomas Goetz, l’auteur de cette nouvelle étude, a voulu démontrer que les filles ont très tôt un a priori sur leurs compétences en mathématiques qui ne correspond pas à leurs capacités réelles. Pour cela, il a demandé à 700 écolières âgées de 5 à 11 ans de remplir un questionnaire permettant de mesurer leur anxiété vis-à-vis de cette matière. Les réponses ont été mises en perspective avec leurs résultats à des tests de mathématiques pendant lesquels leur niveau d’anxiété était mesuré.

Les deux expériences confirment la persistance de stéréotypes sexués puisque les filles qui affirment être angoissées à l’idée de faire des mathématiques ne montrent pas plus d’anxiété ni de plus mauvais résultats que les garçons quand elles passent des contrôles de maths.

Un cercle vicieux
Cette peur féminine irrationnelle envers les maths a un effet pervers : à force de redouter les maths, on finit par perdre ses moyens. Un cercle vicieux qui déteint sur les résultats scolaires. Une étude de l’Université de Chicago publiée dans Plos One a démontré que l’idée de faire des exercices de maths peut engendrer une réelle anxiété et une douleur physique. Pour prévenir cette phobie des maths , les filles devraient peut-être être davantage rassurées et encouragées par les professeurs dès l’école primaire.