Burundi : La sécurité s'est «nettement» améliorée une année après l'éclatement de la crise

Publié par DK News le 27-05-2016, 15h03 | 37

Le ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale. Alain-Aimé Nyamitwe a déclaré jeudi à Bujumbura que la sécurité s'était «nettement» améliorée au Burundi une année après l'éclatement d'une nouvelle crise politico-sécuritaire.

«Vous conviendrez avec moi, qu'il y a, environ dix à douze mois, certains quartiers de la capitale burundaise, à savoir Bujumbura, étaient le lieu d'une musique particulière tous les soirs», a précisé le ministre Nyamitwe à Xinhua en marge d'une séance tenue, à huis-clos, avec les membres du corps diplomatique et consulaire accrédités au Burundi au sujet du déroulement du dernier round des pourparlers inter-burundais du 21 au 24 mai à Arusha (Tanzanie).

Le chef de la diplomatie burundaise a fait remarquer qu'au cours des douze derniers mois, il prévalait en permanence, dans ces quartiers (Mutakura,Cibitoke, Ngagara, Jabe, Nyakabiga et Musaga) des crépitements des coups de feu et des explosions de grenade.

«Quand bien même il subsiste par ici par là des cas de criminalité, je crois qu'il faut reconnaître, qu'il y a une nette amélioration de la sécurité , car, les cas de criminalité enregistrés ces derniers temps, sont à circonscrire dans leurs propres contextes et ne pas les utiliser comme étant, nécessairement, un reflet de la persistance des ingrédients de la crise, dans la mesure où ça peut être des résidus», a-t-il expliqué.

«C'est pourquoi, à notre niveau, nous réunissons actuellement un certain nombre de paramètres, qui nous permet, d'affirmer, que la situation sécuritaire s'est beaucoup améliorée au Burundi, surtout dans la ville de Bujumbura», a-t-il martelé.

Le ministre Nyamitwe, a souligné qu'en revanche, la situation sécuritaire est restée au beau fixe sur une large portion de l'arrière-pays pour n'avoir pas été affectée par des manifestations «émaillées de violences» qui ont frappé certaines localités urbaines de Bujumbura depuis fin avril 2015.

Ces progrès enregistrés en matière sécuritaire sont déjà reconnus par des émissaires des hautes instances internationales, a-t-il souligné en citant notamment les visites effectuées au Burundi au dernier trimestre 2015 par des émissaires de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et de l'Union Africaine (UA).