Selon l'agence de presse tunisienne : La Tunisie fait face à des difficultés dans les domaines de l'économie, la sécurité et le processus démocratique

Publié par DK News le 27-05-2016, 15h10 | 24

La Tunisie fait face à des difficultés importantes dans trois domaines à savoir le développement économique, la sécurité et le processus démocratique, selon un nouveau rapport du Centre Rafik Hariri pour le Moyen Orient qui sera publié le 7 juin prochain, selon l'agence de presse tunisienne TAP.
Selon ce rapport, intitulé «Stratégie Transatlantique pour la Démocratie en Tunisie», cité jeudi par la TAP, le gouvernement tunisien a «échoué» dans la réalisation des réformes économiques requises d'où «la décélération de la croissance et la hausse du chômage des jeunes».

Le centre recommande, dans son rapport, une évaluation de toutes les initiatives et les financements de manière à s'assurer de leur impact direct sur la réduction du chômage des jeunes et des disparités entre les régions.

Toujours selon l'agence, le rapport appelle les Etats-Unis et l'Europe à porter les financements accordés à la Tunisie, à 2 milliards de dollars par an (environ 4 milliards de dinars) durant les 5 prochaines années.

Le document met l'accent sur l’importance de favoriser l’accès des produits et services tunisiens aux marchés américains et européens, tout en poursuivant les négociations commerciales ainsi que sur une meilleure répartition du travail entre les bailleurs du fond pour favoriser une meilleure coordination des aides économiques.

S’agissant des défis sécuritaires, le rapport souligne l’absence de réformes «approfondies» dans ce secteur, depuis l'avènement de la révolution, ce qui met «en doute» la capacité des forces de l'ordre à assurer la stabilité, tout en respectant les droits fondamentaux des citoyens.

Il recommande notamment, l'organisation d'une grande conférence sur le pays et des rencontres avec les responsables tunisiens et les organisations de la société civile pour déterminer les conditions de la réforme du secteur sécuritaire. Le Centre Rafik Hariri pour le Moyen-Orient fait partie du Conseil de l'Atlantique dont le siège se trouve Washington. Il se présente comme étant un think tank financé en partie par la famille de l'ancien Premier ministre libanais assassiné en 2004 (dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth), et dont il porte le nom.