Sang artificiel : bientôt une réalité

Publié par topasnté le 29-05-2016, 14h19 | 84

Produire du sang artificiel pour des transfusions humaines pourrait être bientôt réalisable selon une étude scientifique britannique révélée par le quotidien The Telegraph.

La production de sang à l'échelle industrielle pourrait devenir une réalité. En effet, Marc Turner, professeur en thérapie cellulaire a mis au point une technique pour fabriquer du sang artificiel approprié à la transfusion humaine. Une découverte essentielle même si des essais cliniques doivent encore être réalisés.

Ce programme du professeur Marc Turner a été financé à hauteur 5 000 000 livres par le Wellcome Trust, la fondation mondiale caritative en médecine la plus riche après celle de Bill et Melinda Gates.
Le professeur Marc Turner a mis au point une technique de culture de cellules de globules rouges à partir de cellules souches pluripotentes induites (iPS), cellules qui ont été prélevés chez l'homme et «rembobiné» sur les cellules souches.

Des conditions biochimiques similaires à celles du corps humain ont été ensuite recréées pour induire les cellules iPS à mûrir dans les globules rouges (du groupe O, celui des donneurs universels) compatible avec tous les malades. « Bien que des recherches similaires sur la production artificielle de sang ont été menées ailleurs, c'est la première fois qu'on réussit à fabriquer du sang aux normes de qualité et de sécurité appropriées pour une transfusion pour un être humain» a déclaré le professeur Turner.

«Nous allons mettre en place des essais cliniques en 2017 avec trois patients souffrant de thalassémie (une anémie héréditaire associée à une insuffisance d'hémoglobine dans les globules rouges)» a déclaré professeur Marc Turner.

Cette découverte met en évidence la perspective d'un approvisionnement illimité de sang de type O, exempt de maladies et compatible avec tous les patients.
« Bien que les banques de sang sont bien approvisionnées au Royaume-Uni et que la transfusion a été largement sécurisée depuis les infections de l'hépatite B et le VIH dans les années 1970 et 1980, de nombreuses régions du monde ont toujours des problèmes avec la transfusion sanguine », a déclaré le professeur Turner.

En revanche, l'élargissement de la procédure pour répondre à la demande reste encore un défi, car les conditions de laboratoire du professeur Turner ne sont pour l'instant pas reproductibles à l'échelle industrielle. Et une transfusion d'une seule unité de sang artificiel coûte 146 euros.

Prise de sang : bientôt la fin des aiguilles ?

Avec l'aide d'une université américaine, la société Tasso Inc. a mis au point un appareil qui extrait le sang par capillarité, pour en finir avec les prises de sang par aiguille. Presque indolore, ce procédé pourrait séduire ceux qui fuient les piqûres. Si vous rêvez du jour où une prise de sang se fera sans aiguille, sachez qu'il n'est peut-être pas si loin.
En collaboration avec des chercheurs de l'université Wisconsin-Madison, la société Tasso Inc. a développé un appareil qui permet de récolter des échantillons de sang en se passant d'aiguille, et de façon pratiquement indolore.

De la taille d'une balle de ping-pong, l'appareil s'applique contre la peau telle une ventouse. Mais au lieu de piquer la peau et d'extraire le sang des veines, ce petit aspirateur récolte le sang des petits vaisseaux sanguins microscopiques appelés capillaires. En deux minutes, le sang est attiré par capillarité vers un petit récipient détachable, que l'on peut ensuite envoyer au laboratoire pour analyse.

En réalité, cet appareil a recours à une technologie appelée microfluidique, qui se base sur des systèmes de manipulation des fluides quasi-microscopiques.
« À cette échelle, la tension de surface prend le pas sur la gravité, et cela permet d'acheminer le sang peu importe le positionnement de l'appareil », explique Ben Casavant, cofondateur de la société Tasso.

Pour l'heure, l'appareil est en mesure de récolter environ 0,15 centimètre cube de sang en deux minutes, une petite dose qui suffit tout de même à contrôler le taux de cholestérol , les infections, l'évolution de cellules cancéreuses ou encore le taux de glucose dans le sang. Si cette dernière mesure pourrait intéresser les diabétiques, ce n'est cependant pas le marché ciblé puisque cette maladie nécessite d'effectuer des tests de glycémie à une fréquence rapprochée. Le fabriquant souhaite mettre au point un procédé similaire pour réaliser des tests de dépistage du VIH.

Outre le fait de se passer d'aiguille, l'idée est de permettre à chacun de réaliser seul sa prise de sang à domicile pour ensuite l'envoyer au laboratoire pour analyse. Mais une contrainte de taille subsiste : celle de la chaîne du froid. Actuellement, les prélèvements sanguins sont réfrigérés et doivent être maintenus à la même température jusqu'à l'analyse.

La société Tasso ne désespère pas pour autant, puisqu'elle a reçu 3 millions de dollars de la Defense Advances Research Projects Agency (agence du département de la Défense des Etats-Unis) pour mener à bien ce projet. Elle prévoit ainsi de développer une manière de stabiliser le sang à 60°C pour qu'il reste stable après une semaine.

Selon le communiqué de l'université Wisconsin-madison, Tasso Inc. devrait demander une autorisation de commercialisation à la Food and Drug Administration dans la fin de l'année 2015, et être sur le marché en 2016.Avec l'aide d'une université américaine, la société Tasso Inc. a mis au point un appareil qui extrait le sang par capillarité, pour en finir avec les prises de sang par aiguille. Presque indolore, ce procédé pourrait séduire ceux qui fuient les piqûres. Si vous rêvez du jour où une prise de sang se fera sans aiguille, sachez qu'il n'est peut-être pas si loin.

En collaboration avec des chercheurs de l'université Wisconsin-Madison, la société Tasso Inc. a développé un appareil qui permet de récolter des échantillons de sang en se passant d'aiguille, et de façon pratiquement indolore.

De la taille d'une balle de ping-pong, l'appareil s'applique contre la peau telle une ventouse. Mais au lieu de piquer la peau et d'extraire le sang des veines, ce petit aspirateur récolte le sang des petits vaisseaux sanguins microscopiques appelés capillaires. En deux minutes, le sang est attiré par capillarité vers un petit récipient détachable, que l'on peut ensuite envoyer au laboratoire pour analyse.

En réalité, cet appareil a recours à une technologie appelée microfluidique, qui se base sur des systèmes de manipulation des fluides quasi-microscopiques.
« À cette échelle, la tension de surface prend le pas sur la gravité, et cela permet d'acheminer le sang peu importe le positionnement de l'appareil », explique Ben Casavant, cofondateur de la société Tasso.

Pour l'heure, l'appareil est en mesure de récolter environ 0,15 centimètre cube de sang en deux minutes, une petite dose qui suffit tout de même à contrôler le taux de cholestérol , les infections, l'évolution de cellules cancéreuses ou encore le taux de glucose dans le sang. Si cette dernière mesure pourrait intéresser les diabétiques, ce n'est cependant pas le marché ciblé puisque cette maladie nécessite d'effectuer des tests de glycémie à une fréquence rapprochée. Le fabriquant souhaite mettre au point un procédé similaire pour réaliser des tests de dépistage du VIH.

Outre le fait de se passer d'aiguille, l'idée est de permettre à chacun de réaliser seul sa prise de sang à domicile pour ensuite l'envoyer au laboratoire pour analyse. Mais une contrainte de taille subsiste : celle de la chaîne du froid. Actuellement, les prélèvements sanguins sont réfrigérés et doivent être maintenus à la même température jusqu'à l'analyse. La société Tasso ne désespère pas pour autant, puisqu'elle a reçu 3 millions de dollars de la Defense Advances Research Projects Agency (agence du département de la Défense des Etats-Unis) pour mener à bien ce projet.

Elle prévoit ainsi de développer une manière de stabiliser le sang à 60°C pour qu'il reste stable après une semaine.
Selon le communiqué de l'université Wisconsin-madison, Tasso Inc. devrait demander une autorisation de commercialisation à la Food and Drug Administration dans la fin de l'année 2015, et être sur le marché en 2016.

Les films d'horreur perturbent : la circulation sanguine

Quinze minutes avant la séance, tous les volontaires ont été soumis à une prise de sang. Une autre prise de sang a eu lieu 15 minutes après la fin du film. Les chercheurs précisent qu'ils avaient demandé aux participants de ne pas fumer et de ne pas boire d'alcool pendant les 24 heures qui ont précédé l'expérience. Résultat ? 57 % des volontaires qui ont visionné Insidious présentaient des taux anormalement élevés de facteur VIII (ou facteur anti-hémophilique A), une protéine présente dans le plasma sanguin : celle-ci participe notamment au processus de coagulation.

Lorsqu'elle est en déficit, le risque d' hémophilie augmente. Mais lorsqu'elle est présente en trop grande quantité dans l'organisme, des caillots risquent de se former. Ceux-ci sont susceptibles de gêner la circulation sanguine, ce qui peut (par exemple) conduire à une thrombose veineuse. Moralité, en cette période de fêtes, pour ne pas finir aux Urgences, on se cantonne aux comédies romantiques !