Ould Khelifa : La sécurité et la stabilité en Méditerranée passent par un règlement juste des conflits dans la région

Publié par DKNews le 03-06-2016, 19h22 | 23

Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) Mohamed Larbi Ould Khelifa, a indiqué jeudi à Alger que la préservation de la sécurité et de la stabilité en Méditerranée passait par un règlement «juste et durable des conflits dans la région notamment pour ce qui est du Sahara occidental et de la Palestine». 

La préservation de la sécurité et de la stabilité en Méditerranée passe par un règlement juste et durable des conflits, dans le cadre de la légalité internationale, des conflits qui secouent la région notamment au Sahara occidental et en Palestine», a soutenu le président de l'APN qui ouvrait la troisième réunion de la commission interparlementaire Algérie-France. 

«Ainsi seront concrétisées les grands objectifs qui sont la raison d'être des nations unies et stipulés expressément dans la charte onusienne particulièrement ceux relatifs au droit des peuples à l'autodétermination, le respect des droits de l'Homme, la préservation de la vie humaine et le règlement pacifique des conflits en faisant la distinction entre le terrorisme et le combat légitime des peuples sous occupation», a ajouté M. Ould Khelifa. 

Le président de la chambre basse du Parlement a rappelé que «le monde était confronté à de multiples défis et menaces dans le contexte d’élargissement de la sphère du terrorisme et de recrudescence des actes terroristes comme nous le remarquons aujourd'hui dans plusieurs pays de la région arabe dans le sillage du prétendu +printemps arabe+». 

«L'ingérence étrangère qui a généré un vide institutionnel a fragilisé les Etats qu'elle a réduits à des marchés ouverts pour le trafic d'armes et des laboratoires de moult extrémismes», a -t-il estimé . 

D'autre part, M. Ould Khelifa a considéré que les opérations de consolidation de la sécurité en méditerranée «nécessitent une concertation approfondie, sincère et constructive entre les pays de la région dans le respect de la souveraineté, des symboles et des institutions de chaque pays et une coopération gagnant-gagnant qui favorise la promotion de la confiance mutuelle de manière à dégager des politiques sectorielles pour une coopération qui va au delà de la circulation des biens pour atteindre la construction de l'expertise par le transfert des technologies, la formation supérieur et les investissements directs producteurs de valeur ajoutée». 

Pour le président de l'APN, la coopération économique intégrée entre l'Algérie et la France «est de nature à contribuer à développer une coopération positive bénéfique pour toutes les parties tant sur le plan de la production «commune de la richesse et des opportunités d'emploi qu'à celui de l'amélioration des niveaux des épargnes financiers à employer ou encore de la hausse des niveaux des échanges commerciaux et l'approfondissement des liens humains entre les deux peuples». 

Sur un autre thème, M. Ould Khelifa a fait valoir que la récente révision constitutionnelle opérée en Algérie et qui «consacre une nette amélioration institutionnelle, prévoit également l'encouragement de la liberté d'investissement».

«L'Algérie enregistre depuis une quinzaine d'années une relance inédite de son économie, grâce à la vision stratégique et rationnelle du président de la République Abdelaziz Bouteflika, qui a favorisé un saut qualitatif au niveau des infrastructures, des outils de production, des services et de la prise en charge sociale», a-t-il argué soulignant que l'Algérie «ambitionnait d'occuper une place parmi les Etats émergeant et de s'imposer comme un partenaire politique, sécuritaire, culturel et économique en développant un nouveau modèle de croissance qui propose de réduire la dépendance aux hydrocarbures». 

La promulgation attendue de nouveau textes législatifs régissant l'investissement améliorera l'attractivité économique de l'Algérie en diversifiant les aspects du partenariat productif», a-t-il fait encore savoir.  Concernant la troisième réunion de la commission interparlementaire Algérie-France, M. Ould Khelifa a affirmé qu'elle offrait l'opportunité d'un dialogue large et franc entre les parlementaires des deux pays autour des différents enjeux et défis qui se posent à eux. 

«La relation algéro-française gagnerait à renforcer la coopération entre les parlementaires des deux pays par la concertation périodique et la coordination des positions dans les assemblées parlementaires régionales et internationales».

Au début de son intervention, M. Ould Khelifa a observé une minute de silence à la mémoire du défunt président sahraoui Mohamed Abdelaziz qui a voué sa vie au service de la cause de son peuple et son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.