L’attachement au référant religieux pour lutter contre les idées extrémistes

Publié par dknews le 04-06-2016, 12h55 | 42

Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs Mohamed Aissa a affirmé vendredi à Souk Ahras que l’attachement au référant religieux avec toute sa dimension nationale est susceptible de préserver les jeunes et de lutter contre les idées extrémistes.

"La mosquée joue un rôle essentiel dans la propagation des idées de tolérance et de  modération et préserve le pays des idées destructrices qui tentent de semer la +fitna+", a précisé le ministre dans une conférence de presse, tenue en marge de l’inauguration de la mosquée Al Amane au centre ville.

Il a, dans ce sens, ajouté que la mosquée est en mesure de lutter contre les menaces sectaires et contribue à l’unisson des rangs.

Le ministre a noté que "le référant religieux,  celui de nos aïeux et des savants,  inspiré de l’Ecole de Médine qui a créé la civilisation de l’Andalousie et a préservé les andalous qui se sont refugiés au Maghreb, a  fait de la société maghrébine une société ouverte et modérée".

Il  a appelé dans ce contexte à "dépoussiérer" ce pan de notre histoire à travers la mise en exergue des contributions des imams et des savants dans la création et la préservation d’une société algérienne modérée.

Le ministre a ajouté que les imams algériens qui ont confirmé leurs compétences scientifiques et leur courage, dans les années 1990, en faisant face à l’extrémisme, sont en mesure aujourd’hui de combattre les idées  des courants religieux qui ne font pas partie de notre société, propagées sur les réseaux sociaux.

S’agissant du mois de Ramadhan, M. Aissa a indiqué que  son département assure, à travers les mosquées du pays,  des imams compétents  chargés d'encadrer la prière d'el Tarawih, estimant que la vie religieuse dans le pays  durant le mois de Ramadan est "particulière".

Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs a inauguré la mosquée Al Amane  s’étendant sur 5 688 m2 avec une salle de prière pour 4 400 fidèles, une bibliothèque et une école coranique à côté d’un parking. Les travaux de ce lieu de culte,  à l’architecture distinguée, ont été lancés en 2011  avec une enveloppe financière estimée à 885 dinars.

Le ministre s’est rendu à la commune de Haddada, où il s’est enquis des travaux de réalisation de la  mosquée Ahmed Hamani qui enregistre 20 % de taux d’avancement des travaux.