La Russie a déclaré hier pour la première fois qu'elle serait d'accord pour que certains des observateurs étrangers dans la zone de conflit dans l'est de l'Ukraine soient armés pour pouvoir se défendre, mais sans aller jusqu'à leur reconnaître une véritable mission de police.
L'Ukraine demande une mission de police armée dans l'est de l'Ukraine, où pour l'instant seuls des observateurs non armés surveillent le fragile cessez-le-feu entre les forces gouvernementales et les séparatistes soutenus par la Russie.
Moscou s'est toujours dit opposé à une mission armée de maintien de la paix, mais le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a dit samedi qu'il ne serait pas opposé à ce que certains observateurs de l'OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) soient armés par exemple de «pistolets pour pouvoir se défendre».
Il a également proposé que leur nombre soit augmenté. «Nous proposons que soient renforcées, dans les endroits où sont stockées des armes lourdes, les équipes d'observateurs pour qu'ils puissent surveiller 24h sur 24», a-t-il précisé.Le conflit dans l'est de l'Ukraine a débuté en avril 2014 et a fait près de 9.400 morts.
APS