
M. Sellal, a prévenu, dimanche, que même si les prix des matières premières, dont essentiellement le pétrole, revenaient à des niveaux élevés dans le futur, ils ne suffiront pas à couvrir le développement socioéconomique du pays.
Dans son intervention, le Premier ministre a également souligné que la résilience de l'Algérie face à la chute brutale des cours pétroliers, «ne doit en aucun cas justifier le statu-quo ou l'attentisme qui nous serait fatal».
«On doit bouger maintenant et ensemble pour poursuivre la mue de notre économie vers la création de richesses et d'emplois», a-t-il soutenu.
A ce propos, il a réitéré que la croissance doit être cherchée en dehors des hydrocarbures, c'est-à-dire «dans la sphère économique réelle, là où l'entreprise, publique ou privée, est la clé de voûte». Concernant les réserves de change, M. Sellal a indiqué qu'elle sont actuellement à 136,9 milliards de dollars.