Pour reconduire le programme du gouvernement qui vise a éradiquer les marchés informels, plusieurs infrastructures commerciales destinés au marchands agrées, ont été réalisées dans la wilaya d'Ain Defla, mais toujours fermés devant les citoyens.
A Khemis Miliana, par exemple, les premiers responsables de la ville n'ont pas trouvé une solution à ce problème. Avec Ramadhan, l'informel s'est multiplié comme des champignons. Effectivement, plusieurs marchés de proximité ont été réalisés dans la wilaya d'Ain Defla a travers les commues de Bourached, Rouina et Ain Defla et Khemis Miliana, mais la majorité sont toujours fermés pour des raisons inconnues.
Il ya trois ans de cela que le ministre du Commerce, en compagnie du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, ont inauguré trois marchés sur les 12 programmés. Actuellement, les 12 marchés sont prêts, mais plusieurs sont toujours fermés.
A Khemis Miliana, plusieurs citoyens se posent la question sur les deux marchés de proximité qui sont fermés et se dégradent du jour a l'autre. A coté de ces marchés, se trouve l'informel qui fait le décor dans le quartier « Essalam » et « Houria ».
Durant ce mois sacré, les premiers responsables de la wilaya, ont décidé d'éradiqué l'informel, en éradiquant (06) six commerçants en noir, et ce, pour ouvrir le soit disant le marché du quartier, sous le patronage du ministre du commerce, mais rien n'a été fait, a part deux vendeurs du fromage et du lait se sont manifesté le premier jour, puis personne ne les a vu et les portes restaient fermées.
En ne parle pas du marché du centre ville qui est devenu un vrai dépotoir, au vu et au su des responsables.
« Ces marchés visent à stabiliser le commerce non seulement durant Ramadhan mais aussi durant les autres jours de l'année afin de mettre les citoyens dans une situation qui leur permettre de faire leur achat dans des lieux respectueux et sécurisés » Affirment les citoyens Pour rappel, plus de 100 locaux de commerces sont achevés a Khemis Miliana et non encore distribués par les responsables, a cause de la protestation des commerçants natifs de la ville contre certains arrivistes et d'autres fraudeurs.
Il semble que les responsables de la daira, n'ont pas encore trouvé une solution finale à ce problème qui a fait couler beaucoup d'ancre. « Peut être le wali, cette fois ci, tranchera définitivement et libérera les citoyens de ce cauchemar» explique un vieux du quartier.