TAJ appelle la classe politique à battre en brèche les idées « subversives »

Publié par DKNews le 15-06-2016, 18h39 | 65

Le président du parti Tajamoue amal Jazair (TAJ), Amar Ghoul a réitéré, hier à Alger, son appel à la classe politique pour battre en brèche les idées "subversives" visant à porter atteinte à la sécurité et la stabilité du pays.

"TAJ qui aspire à réunir toutes les forces vives du pays, appelle tout un chacun à oeuvrer dans le cadre de l'unité pour contrecarrer les idées subversives visant à porter atteinte à la sécurité et la stabilité du pays", a précisé M. Ghoul lors d'une conférence de presse animée avant la réunion du bureau politique du parti.

Qualifiant sa formation "de nouvelle école intellectuelle et politique qui met l'accent sur la nécessité de moraliser l'action politique", il a souligné sa "disponibilité" à jouer un rôle "intermédiaire" entre les différents courants politiques au service du pays et du citoyen.

"TAJ coordonne avec le Parti du Front de libération nationale (FLN) dans le cadre du groupe de travail pour concrétiser l'initiative de front national", a indiqué M. Ghoul, exprimant la volonté de son parti d'œuvrer dans le cadre des initiatives politiques conformes aux principes de TAJ.

Concernant les prochaines échéances législatives et locales, M. Ghoul a souligné "la disponibilité de sa formation politique" à prendre part à ces élections.

A une question sur le remaniement ministériel partiel récemment opéré par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, il a répondu que cela s'inscrivait dans le cadre des prérogatives constitutionnelles du chef de l'Etat.

M. Ghoul considère que sa désignation en tant que membre du Conseil de la nation au sein du tiers présidentiel suite à son départ du gouvernement témoigne de la confiance que place en lui le président Bouteflika, indiquant que cela lui permettra de "se consacrer davantage à l'activité partisane".

Dans ce sens, le président du parti TAJ s'est dit prêt à "présenter un bilan exhaustif de son activité sur les 17 années passées dans l'Exécutif".