Situation au Mali : La France appuie les efforts de l’Algérie

Publié par Cherbal E-M le 22-06-2016, 00h19 | 88

La visite de Ramtane Lamara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale  à Bamako pour prendre part aux travaux de la 11e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le nord du Malia été l’occasion de faire le point sur la mise en œuvre de l’accord de Bamako signé il y une année entre les différents protagonistes de la crise vécue par ce pays. Monsieur Lamamra  qui a été à la manœuvre  pour l’aboutissement de cet accord  a eu à évoquer avec son homologue les étapes franchies et le chemin restant pour une concrétisation totale de cet accord.

Dans  le même contexte,  la 9ème session du comité de suivi de ‘accord d’Alger qui s’est tenue à Bamako, avec la participation du gouvernement malien, de la coordination des mouvements de l’Azawad et la Plateforme d’Alger, a débouché après des débats intenses sur la mise en place des autorités intérimaires  dans la région nord du Mali.

Ainsi, cinq région du nord Mali pourront procéder à la nomination de représentants des différentes factions et ce de manière ‘’consensuelle’’. L’installation de ces autorités intérimaires est une étape prévue par le calendrier approuvé par le gouvernement de Bamako dans le cadre d’une décentralisation visant à l’équité régionale, seule politique en mesure de faire taire les divergences source de violences politiques.

La France qui suit avec beaucoup d’intérêt l’évolution de la situation dans cette région, n’a pas manqué cette occasion, pour saluer cette mise en place des autorités intérimaires, présentée comme une «nouvelle avancée significative dans la mise en œuvre de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali », indique l’ambassade de France à Alger dans un communiqué parvenu à notre rédaction. 

Le texte de la représentation diplomatique française salue « le travail de médiation conduit depuis deux ans par l’Algérie et notamment par M.RamtaneLamamra, ministre des affaires étrangères qui l’a rendue possible » et appelle les autorités maliennes  à une mise  en place effective sur le terrain de ces autorités intérimaires, « afin depermettre la relance des services de base au bénéfice des populations », lit-on dans le communiqué de l’ambassade française qui se dit prête à encourager une avancée de ces accords « en matière de sécurité, en particulier la mise en place depatrouilles mixtes et l'accélération du processus de cantonnement. » En conclusion, le communiqué indique qu’avec « les Nations unies, l'Union européenne et l'ensemble de sespartenaires, la France est engagée pour la stabilisation du Mali.»