Le président du parti Tajamou Amal Jazair (Taj), Amar Ghoul a fait savoir jeudi soir à Tipasa que sa formation politique avait entrepris des contacts avec la classe politique pour la concrétisation du code d'honneur politique visant à moraliser l'action politique.
Le responsable qui répondait à une question de l'Aps de savoir où en était l'initiative du code d'honneur politique en marge d'une activité de proximité organisée à Bouharoun (Tipasa), a expliqué que son parti avait entrepris des contacts avec l'ensemble de la classe politique faisant état d'échos positifs de certains partis et personnalités nationales.
«Nous avons des échos positifs», a-t-il assuré soulignant que son parti poursuivra ses efforts pour consacrer une culture politique constructive qui serve l'intérêt général conformément à sa philosophie articulée autour de l'unité et du rejet de tout facteur de division.
Selon les explications fournies par Amar Ghoul à l'issue de l'activité de proximité, l'initiative qu'il propose de mettre en oeuvre vise à promouvoir l'action politique au service de la stabilité de l'Algérie en se démarquant de l'invective, de l'alarmisme ou autre discours violent.
Le code d'honneur politique tend, selon son initiateur, à hisser le niveau du débat et à moraliser le discours politique et l'éloigner des calculs étroits.
Concernant le projet de loi sur le régime électoral, soumis au parlement, le président de Taj a plaidé en faveur d'un débat serein et constructif pour consolider les libertés consacrées par la Constitution.
Selon lui, la loi sur le régime électoral, doit faciliter les procédures de candidature et élargir les marges de libertés dans le cadre d'une action politique organisée loin des représentations folkloriques et des shows politiques.
Il a en outre réitéré le soutien de son parti au projet de loi relatif à l'obligation de réserve pour les retraités de l'armée nationale populaire (ANP) estimant que les déclarations de certains officiers supérieurs en retraite et qui ont assumé des hautes responsabilités à la tête de l'institution militaire étaient susceptibles de porter atteinte à sa stabilité et son unité.
L'armée nationale populaire est une ligne rouge à ne pas franchir, a-t-il insisté.